Le milliardaire suscite auprès des autorités algériennes davantage de réticences que de louanges. Né près de Tizi Ouzou il y a soixante-treize ans, Rebrab passe pour trop gourmand à leurs yeux. Et le blocage depuis un an de son projet d’usine de trituration à Béjaïa en est la conséquence directe.
L’infatigable entrepreneur rêve désormais de transformer son conglomérat (2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Afrique) en multinationale, qu’il a résolument tournée depuis plusieurs années vers le reste du continent, et même au-delà.
Promoteur d’une ligne de chemin de fer transafricaine, il a racheté, en 2014, un fabricant français d’électroménager (Brandt), mais a récemment été contraint de revendre les aciéries italiennes (Aferpi) acquises la même année.