Il est ce mois-ci l’un des rares artistes africains invités à se produire au Festival de Coachella, le méga-événement musical californien, aux côtés de Beyoncé, d’Eminem et d’une foule d’autres pointures. En mai, il sera à Londres pour l’Afrorepublik Festival. En juillet, au Festival de Dour, en Belgique, et à l’Afropunk Festival, à Paris.
Wizkid, 27 ans, qui fait le pari « d’emmener l’Afrique dans le reste du monde », confirme son statut de star planétaire mais reste très populaire chez lui. Le 12 novembre 2017, à Lagos, il a reçu trois récompenses lors des African Music Awards (Afrima), dont celle de meilleur artiste de l’année.
Figure de proue d’une afropop décomplexée qui mélange rythmes africains, rap, électro et dancehall, Wizkid a signé en mars 2017 un contrat avec RCA Records/Sony Music International. Il est aujourd’hui l’un des musiciens les plus riches du continent.
Grâce à Starboy Entertainment, son label, il commence à promouvoir de nouvelles vedettes, comme Mr Eazi. À en croire le cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers, l’industrie musicale nigériane pèsera plus de 69 millions d’euros d’ici à 2020.
j.a.