La consommation de bière au Cameroun, d’après les dernières statistiques, est en hausse croissante avec des parts de marché importantes glanées par la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun. Filiale du groupe français Castel, c’est avec un grand pincement au cœur que des révélations faites par un biologiste camerounais appelé Dr Mvele Pierre Mirabeau nous aura permis d’investiguer.
Lorsque le Biologiste aura fait ses révélations, ses conclusions seront sans égard à l’encontre de ces produits à savoir impropres à la consommation car au fil du temps et des années pouvant « gravement » endommager l’organisme en véhiculant des poisons des années durant sans que l’individu ne constate. Allant plus loin dans des révélations, il prendra l’exemple des pays occidentaux qui auront compris la nécessité tout au moins d’empêcher la consommation excessive dans des lieux publics d’alcool. En arrimant leur législation sur une diminution du taux d’alcool dans les bières, les pays de l’Europe et plusieurs autres connaissaient les dégâts sociaux qu’engendrent l’excessivité de consommer des doses élevées d’alcool.
Au Cameroun, la S.A.B.C depuis son installation n’a jamais fait l’effort de mettre sur pied des cellules psychologiques et de désintoxication pour des personnes complètement dévastées par l’excès de consommation d’alcool produit et vendu par leurs soins. Dans plusieurs villes, il n’est pas rare de voir un individu complètement détruit et dont tout le monde se plait à rappeler à qui veut l’entendre qu’il est « saoulard ». A contrario de cette situation, le propriétaire français le Groupe Castel loin de vouloir transposer les mesures exécutées en France par exemple, se plait ainsi à abêtir la jeunesse. S’étant depuis des années retournée dans l’alcool faute de solution, cette jeunesse reste jusqu’à présent la cible privilégiée de la SABC, véritable violeur de droit de la jeunesse. Abusivement utilisé dans les usines SABC, les jeunes qui y travaillent terminent plusieurs années d’exploitation sauvage plus tard sourds, sans retraite, sans bulletin de paie, sans famille car travaillant à des heures indues, etc.
Dans la perspective de nouvelles révélations faites dans les jours prochains sur les méthodes d’asservissement de la SABC, le gouvernement camerounais quant à lui n’aura jamais réagit ni même au travers d’un démembrement institutionnel tel que le Ministère du travail et de la sécurité sociale pour œuvrer à démasquer cet esclavagisme. Ni même les dirigeants de la SABC qui, lorsqu’ils contrôlent, se font bluffés par les sous traitants qui présentent des employés avec toutes les commodités d’entreprises. Hélas ! A leur départ, les négriers les renvoient dans la gadoue de l’indécence du travail quotidien.
Quand la traite négrière reprend du service
Aujourd’hui très peu d’informations filtrent souvent sur les conditions de travail pratiquées à l’intérieur des usines de brassage de bière appartenant à la S.A.B.C. Une situation, bien que n’étant pas restée éternelle, a permis sous anonymat à plusieurs employés de décrier ces conditions inhumaines.
D’après certains témoignages, la sous-traitance pour plusieurs travaux de manutention est le plus souvent utilisée. Mais devrait-elle se faire en marge de toutes les lois sur le travail, règles, ratifications et signatures de conventions ? A priori NON.
D’après les premiers résultats de nos enquêtes, les méthodes de travail pratiquées au sein des usines de brassage et particulièrement dans les chaînes d’embouteillage sont incroyablement inhumaines. S’il y a des accidents à déplorer chaque semaine, aucune déclaration à l’inspection de la circonscription de compétente n’est faite. Pire encore ! La prise en charge n’est que partielle par ces négriers des temps modernes. Selon un employé qui a requis l’anonymat, les usines de montage ressemblent à un musée des horreurs car au moins 40 pour cent d’employés sont soit estropiés, soit clopinant, soit ont des balafres ou cicatrices issues d’accidents jamais déclarés par la société. Pour justifier cette horreur, un autre rétorquera que la raison de ces présences au sein de la chaine à chaque fois n’est tout autre que le fait d’un eternel intérim imposé par les sous-traitants agrée par la SABC. D’après ses éclaircissements, chaque jour de nombreux camerounais parmi lesquels une large majorité de femmes sont admises à la chaîne d’embouteillage dans toutes les usines brassicoles appartenant à la SABC. Mais le constat amer qui se dégage n’est tout autre que l’application d’un salaire équivalent à 18 000 Fcfa par mois pendant 3 à 4 mois. Loin du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti). Après 4 ans de service, les employés toujours considérés comme des intérimaires touchent comme salaire plafonné 40 000 Fcfa. Pire encore !! Ces exploités d’un autre genre ne sont aucunement payés si les machines tombent en panne. Licenciés à l’emporte-pièce sur des humeurs du jour, sans contrat de travail, sans congés payés, sans heures supplémentaire comptabilisées ; ils avouent travailler de 6H à 19H la première semaine ensuite de 15H à 6H du matin pour la seconde suivante. Pour le mois de Décembre, les femmes qui constituent 90 pour cent du « bétail » exploité avouent travailler spécialement de 15H à 10H le lendemain afin de rattraper la consommation de ce mois important. Mais aucune gratification ne leur est concédée.
Désormais les langues se délient et le personnel passe à table. D’après d’autres témoignages et parlant de l’usine de Yaoundé, située au quartier Nsam au lieu dit abattoir, les travailleurs effectuent des besognes à l’intérieur sans EPI. Lorsque ces derniers ont un accident de travail, les heures d’absence pour la cause sont imputées aux salaires, véritable pitance de fin de mois. Selon quelques uns d’entre eux, la plupart du temps, des amputations sont enregistrées à l’intérieur de la chaine de production sans que le processus de brassage soit stoppé. Ce qui a pour corollaire de trouver
quelques fois des corps étrangers dans les boissons produites. Conclusion ainsi faite si l’on s’en tient à cette dernière remarque, lorsqu’une blessure survient et que le processus de chaine n’est pas stoppé, le sang ayant jailli du fait de l’amputation se mélange à la bière ou au jus en train d’être embouteillé. Le consommateur ainsi ignorant de tout ceci, avale à souhait avec beaucoup de fierté un mélange « vampirisé » venant ainsi d’une négligence professionnelle voulue.
Multi récidive volontaire
Dans un récent article publié dans un journal appelé « Heure d’Afrique », le N°72 du 06 Avril 2016, titrait ainsi en chapeau « Boissons Hygiéniques » et en titre « Alerte au poison dans les boissons SABC ». La mise en garde avait été envoyée à la population sur la dangerosité des contenus des bières produites par la SABC. Dans sa publication, le nommé Beyene Mama, en sous titrant son article en ces termes « Contrôle de qualité lâche », mettait ainsi en lumière la négligence dans le souci qualitatif du produit à offrir à la population. Il expliquait ainsi que les machines commises pour le nettoyage préalable des bouteilles et d’embouteillage des différents produits obéissait à un contrôle « inexistant » au regard des résultats sur le produit distribué. Allant plus loin, le journaliste va même affirmer ceci « Dans l’un ou l’autre cas toutefois, il y a lieu de décrier le contrôle de qualité entendu comme phase de production ultime devant valider la commercialisation de tout produit sorti d’usine, car chaque lot devant préalablement faire l’objet d’analyses multiformes attestant de sa qualité irréprochable. Or, en ne s’y obligeant guère la S.A.B.C conforte les appréhensions légitimes des victimes qui croient désormais dur comme fer qu’elle voudrait ainsi empoisonner les camerounais qu’elle sait friands de bière et par conséquent, peu regardants sur sa qualité. Ce d’autant plus que d’une période à l’autre, la qualité gustative de leur produit de prédilection peut connaitre des nuances sans qu’ils s’en émeuvent allant même plutôt jusqu’à trouver des circonstances atténuantes à la Sabc e tenant généralement de la non maturation de la bière, en raison d’une demande très forte qui ne lui concède pas toujours suffisamment de temps pour ce faire ».
L’auteur de l’article qui marquait ainsi un constat constant n’avait pas pu aller plus loin que la distribution négligée des produits brassicoles aux Camerounais. Mais d’après toujours les révélations du Dr Mvele Pierre Mirabeau, s’il faut décrier le processus de fabrication de la bière avec l’utilisation du Formol, celui des jus vendus par la Sabc contiennent également un produit chimique appelé d’après lui « COLLE ». C’est ce produit d’après le Médecin-Biologiste qui fixe la couleur du produit pour avoir un semblant de fragrance et une sensation de saveur du type consommé. Affaire à suivre.
Camer.be