Le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a estimé, mardi, à Abidjan à la clôture de la première session ordinaire 2016 de son institution qu’il « n’y a pas dans le système démocratique, un instrument de mesure et d’expression de l’opinion aussi impartiale et équitable que le référendum ».
Vingt et un projets de loi dont le texte organique portant organisation du référendum ont été examinés et adoptés, lors de cette première session ordinaire de l’année 2016 du parlement ivoirien.
Revenant sur le projet de loi organique portant organisation du référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution, voté en plénière, vendredi dernier, avec 233 voix «qui a suscité des débats passionnants», il a salué tous « les députés pour la part active prise dans la consolidation du processus démocratique ».
« Les lois à caractères politiques dont nous voulons doter notre pays imposent les compromis négociés avec l’ensemble des acteurs politiques pour réguler la société dans l’intérêt général de tous et cela nous impose d’approfondir la réflexion sur le caractère général et impersonnel de la loi », a insisté M. Soro qui a par ailleurs salué «les consultations élargies entreprises par le Président de la République avec l’ensemble des groupes sociaux constitués de notre pays » .
Pour lui, « il n’y a pas dans le système démocratique, un instrument de mesure et d’expression de l’opinion aussi impartiale et équitable que le référendum ».
« Notre rôle sera de rassurer les uns et les autres, je vous y invite tous chers collègues », a conclu le chef du parlement ivoirien. Cette clôture de la première session parlementaire ouverte en avril dernier a vu la participation de plusieurs présidents d’institutions de la république de même que des diplomates.