Pour se faire repérer, sortir de sa routine s’impose. Emprunter des chemins de traverse, transgresser un chouia le système et créer un halo positif autour de soi. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi prendre en main sa propre communication, sans humilité ni arrogance. Cultiver son image en évitant les faux pas de l’insincérité ou de la boursouflure de l’ego. Enfin, trouver les bons relais d’influence est indispensable : “Tout l’art du personal branding consiste à savoir faire savoir ce que l’on fait”, résume Jean-Louis Muller, expert en management auprès de Cegos.

Inutile, pour cela, de vous égosiller sur les réseaux sociaux : pour accroître votre notoriété, mieux vaut laisser les autres parler de vous. A une époque où l’on est de plus en plus jugé sur ses actes, en permanence scrutés par les autres via Internet, l’autopromotion trouve rapidement ses limites. Les témoignages de vos collègues, voisins, clients (ce que les Anglo-Saxons nomment endorsement), ont bien plus d’impact sur votre popularité que vos proclamations personnelles. Mais comment répandre autour de vous l’envie de se faire l’écho de vos exploits ? Voici huit techniques pour mobiliser la bonne volonté de vos collègues, clients ou voisins de coworking.

1. PARTICIPEZ À DES PROJETS TRANSVERSAUX

Vous craignez de vous retrouver noyé dans la masse anonyme des collaborateurs ? Pour sortir du lot et de votre bureau, la bonne stratégie consiste à… prendre la tangente. Portez-vous volontaire pour participer à tous les projets transversaux qui passent à votre portée. Groupe de travail sur les nouvelles procédures comptables, atelier sur la numérisation des services ou mise en place de méthodes collaboratives : foncez. Le but est double : vous faire remarquer au-delà de votre sphère et révéler vos talents à gérer des sujets complexes. “Sortir de sa boîte permet de se frotter à d’autres concepts, d’autres métiers, et de valoriser son expertise. Les collaborateurs d’un autre service auront un regard neuf et parleront de vous différemment”, explique Jean-Louis Muller. Ils pourraient même chanter vos louanges : “Heureusement que Luc était là, il nous a bien tirés d’affaire !” Si, en plus, le projet touche de hautes instances, c’est le jackpot. En prime, vous aurez étoffé vos contacts dans les services adjacents. “Les entreprises ont besoin de collaborateurs capables de jouer à saute-frontière”, ajoute Jean-Louis Muller. Un bon plan pour les jeunes diplômés… et les quinquas en mal d’autonomie !

Le conseil. Choisissez un projet à la mesure de vos talents et de vos envies. Il ne s’agirait pas d’aller vous casser les dents sur un sujet que vous ne maîtrisez pas ! Avec vos nouveaux interlocuteurs, ne commettez pas l’erreur de vous faire mousser : faites-les parler de leurs projets et de ce que vous leur apportez. Et glissez-vous dans le rôle : c’est le meilleur moyen de faire parler de vous. En bien.

2. TRANSFORMEZ-VOUS EN BÊTE À CONCOURS

Laurence Alsac s’est lancée dans l’aventure de la création d’entreprise alors qu’elle était encore conseillère d’orientation. Elle a imaginé un jeu de lettres cousin du Scrabble, Octoverso, axé sur les mots à double sens. “Pour l’éditer, il fallait que je me fasse connaître”, raconte-t-elle. En 2010, elle obtient le premier prix du Salon du jouet et du jeu, qui lui apporte un référencement dans les enseignes spécialisées. Pour élargir son audience, elle parie sur le concours Lépine, qui la couronne par deux fois à la Foire de Paris : en 2012 pour Octoverso et en 2013 pour un autre jeu, Qamoki. A la clé : couverture médiatique nationale pour l’inventrice de l’année et un chiffre d’affaires en hausse de 20% à chaque trophée. “Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné dans les deux cas et j’ai pu apposer le macaron officiel du concours sur mes produits”, dit en souriant la créatrice.

Le conseil. Sélectionnez les concours qui valoriseront le mieux votre savoir-faire ou votre personnalité et dont l’impact sera maximal dans votre domaine.

3. DEVENEZ PROVIDENTIEL

La tuile ! Une simple erreur d’emballage a contraint cet industriel de l’agroalimentaire à organiser le retour de ses produits par camions entiers, pour un coût direct monstrueux. Et un coût indirect tout aussi salé, avec une réputation en miettes. Comment éviter la débâcle ? Lors d’une réunion de crise, le responsable industriel lève la main : “Je n’y connais rien au commercial ni au marketing, mais je peux essayer de rencontrer les clients ; j’écouterai, j’expliquerai nos processus, je verrai les choses de façon moins passionnelle.” Fichus pour fichus, on retient l’idée. Tournée des popotes, rendez-vous clientèle… le directeur industriel réussit à conserver les plus gros clients en leur tenant un discours de vérité. Une prouesse qui l’a fait remarquer dans tous les concours qualité de l’année.

“Dans ce type de situation, le succès n’est pas fondamental, souligne Yvon Berl, coach chez Zathinoé. C’est le courage d’affronter les faits, votre disponibilité et votre motivation à agir pour l’intérêt général qui vont impressionner.” Vous rendez service à votre hiérarchie, qui évite, grâce à vous, de se retrouver en première ligne. Et en dépassionnant le débat, vous facilitez la recherche d’une solution. Vous voilà gagnant sur tous les tableaux !

Le conseil. Déminez les conflits internes, positionnez-vous comme un intermédiaire de confiance en cas de clash avec un client ou un fournisseur. Dans ce rôle de médiateur, qui n’est pas le vôtre, vous n’avez rien à perdre. Attention tout de même de ne pas vous retrouver entre le marteau et l’enclume : contentez-vous d’essayer de rapprocher les points de vue sans prendre parti.

4. MARQUEZ LES ESPRITS AVEC UN COUP D’ÉCLAT

Plus de 26 millions de personnes touchées grâce au Web, une interview sur Europe 1, des articles dans Sud-Ouest, Le Parisien, L’Equipe, des reportages sur France 3, TF1 et M6… L’opération “Offrez-vous un joueur pour trois heures !” a fait le buzz en 2012. Aux manettes, Mathieu Rousset, jeune diplômé de l’ESC Pau, alors en CDD dans un petit club de rugby des Landes, en mal de visibilité et de sponsors. “J’ai conçu une vente aux enchères. Pour les lots, les joueurs amateurs du club offraient de leur temps. A la ville, ils étaient plombier, garagiste, maçon… La recette allait aux Restos du cœur, un choix en phase avec les valeurs de solidarité du rugby.” Mathieu réalise et diffuse une vidéo présentant onze des joueurs et poste leurs photos sur les réseaux sociaux, pendant trois semaines, une à une, avec leurs compétences pros “pour faire monter la sauce”.

©Benoit DECOUT/REA. Guillaume Gibault : Le fondateur du Slip français a surfé sur la campagne présidentielle de 2012 pour proposer au pays de changer de caleçon.

La vente se déroule en avril, devant une salle pleine de 700 personnes. Les retombées financières, 4.645 euros, vont au-delà des attentes du jeune homme. Mais, surtout, la vidéo du making-of tourne sur la Toile, devenant rapidement virale, et attire les sponsors, qui viennent en nombre à la rescousse du club. Le Grand Prix du communicant aquitain 2012 distingue Mathieu pour ce coup à deux bandes. Remarqué par ses pairs, le jeune homme décroche un mois plus tard un contrat de prestation et, dans la foulée, monte son agence de communication, Mayoko. “Prendre aussi vite la lumière comporte des risques, relève Alain Bosetti, cofondateur du cabinet de coaching En Personne. Il faut savoir faire fructifier ces instants de célébrité avec constance, sans se reposer sur ses lauriers.” En clair : ne prenez pas la grosse tête !

Le conseil. Un coup d’éclat ne demande pas forcément d’énormes moyens. Il réclame en revanche une véritable implication. Ce n’est pas une technique que vous mettez en scène, mais vous-même. Le timing et la préparation doivent être irréprochables.

 

5. PARTAGEZ VOTRE PASSION

La passion rend… passionnant. Partager, donner à voir, à entendre ou à goûter ses hobbies est un puissant vecteur pour se démarquer dans son univers professionnel et rayonner au-delà. “Je me souviens de ce cadre, apiculteur le week-end, qui possédait cinq ruches, raconte le coach Yvon Berl. Il vendait son miel au bureau, le faisait goûter, discutait de la vie des abeilles. En montrant une autre facette de sa personnalité, il s’est construit une renommée singulière, décalée, qui lui a permis d’avoir l’oreille de tous les dirigeants…”

Autre exemple : Anne-Catherine Péchinot, directrice générale de Rent A Car, numéro 1 de la location de véhicules en France, et sportive accomplie. A 47 ans, la dirigeante aligne un impressionnant palmarès : tour du Mont-Blanc sans étape, course de 300 kilomètres en forêt sans GPS, record national de 212 kilomètres en vingt-quatre heures sur un rameur en salle… La dame reste pourtant discrète sur cet aspect de sa personnalité. “Je n’en parle pas dans l’entreprise, mais ça se sait, confie-t-elle en souriant. Mes collaborateurs voient que j’ai des ampoules, des tendinites ou que je boite de temps à autre.” Elle participe à des conférences en dehors de son entreprise : “Quand j’ai quelque chose à dire sur l’endurance, la concentration ou la préparation mentale.” Une façon élégante de mettre en valeur sa différence sans l’imposer à ses collaborateurs.

Le conseil. Surprenez en entrebâillant la porte de votre jardin secret, sans forfanterie et sans écraser les autres de votre supériorité.

 

6. FÉDÉREZ EN CRÉANT L’ÉVÉNEMENT

Dans cet hôpital parisien, plus personne ne se parlait. De querelles de services en désaccords sur l’organisation, chacun était sous pression. C’est alors que Cathy, infirmière, a organisé… un concours de photos de classe ! Tout le monde s’est fendu de son vieux cliché. Les murs de la salle commune en ont bientôt été recouverts et chacun devait reconnaître ses collègues parmi les visages d’adolescents. Méprises et fous rires ont eu tôt fait d’apaiser les tensions. Et le jeu de Cathy a fait un véritable carton : de l’aide-soignante au chef de service, cinquante blouses blanches y ont participé durant plusieurs jours. Rebelote, six mois plus tard : il s’agissait cette fois de déguster des eaux minérales et de partager son avis sur les panneaux d’affichage. “La jeune femme est devenue populaire, raconte le coach Yvon Berl. Aux yeux de tous, elle est la personne capable de créer du lien parmi le personnel. Une façon de bodybuilder sa réputation !

Le conseil. Laissez-vous guider par votre intuition pour trouver la bonne idée qui fédérera l’équipe. Explorez les attentes non exprimées du groupe : besoin de convivialité, de reconnaissance mutuelle ou, tout simplement, d’un peu de fun !

7. SOYEZ ACTIF SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Avez-vous un bon quotient de conversation sociale (QCS) ? Cet indice, calculé à partir de votre nombre de followers et de likes sur les réseaux sociaux, évalue votre capacité à interagir avec une audience numérique. Selon Fadhila Brahimi, coach en personal branding qui a adapté pour le public francophone Moi 2.0 (Leduc.S Editions, 2011), de Dan Schawbel, le QCS émerge de plus en plus comme un critère de recrutement. Vous devez, en clair, soigner votre e-reputation. La meilleure façon d’être populaire sur Internet consiste désormais à “feuilletonner un sujet sur votre LinkedIn ou votre fil Twitter, le thread, affirme Thierry do Espirito, consultant en stratégie digitale. A la différence du blog, qui permettait de “faire autorité” sur un sujet mais ne suscitait pas forcément le partage ou le commentaire, le thread “engage” l’audience qui aura tendance à réagir et interagir davantage avec vous”.

Capture d’écran. Lele Pons : cette post-ado américano-vénézuélienne raconte sa vie en photos et en vidéos. Résultat : 22 millions d’abonnés sur Instagram.

Fan de Twitter et LinkedIn, Cécile Paillard, directrice de la communication de SPIE ICS, entreprise du numérique, raconte : “Sur Twitter, je discute de sujets techniques en rapport avec mon secteur. C’est un peu le salon littéraire du XXIe siècle ! Je réserve LinkedIn au dialogue avec mes pairs et j’y poste des articles lorsque j’ai des convictions à partager.” En 2017, elle a ainsi diffusé sur sa page d’accueil une tribune fustigeant la sollicitation outrancière de commerciaux sur le réseau professionnel. Elle a recensé 44.000 vues… et quelques centaines de commentaires. Le début d’une solide e-réputation et d’un bon QCS.

Le conseil. Disciplinez votre prise de parole. En vous faisant rare, vous gagnerez en légitimité. Et, surtout, prenez-y du plaisir, c’est contagieux !

85% des recruteurs googlisent les candidats : soignez vos réseaux ! (Source : RegionsJob 2017)

8. FAITES LE RÉCIT DE VOS ÉCHECS

Steve Jobs, Bill Gates, Richard Branson, J. K. Rowling, Steven Spielberg, Oprah Winfrey ou Hapsatou Sy… Ils sont nombreux, parmi les stars, à avoir essuyé de cinglants revers de carrière. Plus ardu est d’oser les rendre publics, surtout avant d’avoir pu rebondir. Pourtant, cette stratégie se révèle payante pour redorer son image, donner à voir un autre visage ou attirer l’attention sur soi. En 2001, par exemple, Nicolas Riou immortalise son fiasco dans Comment j’ai foiré ma start-up (Editions d’Organisation). Le livre fait date, au point qu’on en parle encore en 2018. “C’était un nouvel univers dont je ne connaissais pas les codes : j’ai adopté la panoplie sans forcément avoir le mode d’emploi. Mais ce fut une expérience extrêmement enrichissante. J’ai appris à manager une équipe, à diriger une entreprise, à travailler avec les investisseurs”, confiait à l’époque celui qui dirige désormais l’institut d’études Brain Value, qu’il a fondé en 2003 après avoir retrouvé un job chez Euro RSCG Preuve que cet employeur a apprécié, voire valorisé, son parcours et sa confession retentissante.

“Raconter un échec atteste qu’on a du cran, assure Alain Bosetti. A condition, bien sûr, d’avoir compris le mécanisme du dérapage et de l’avoir soigneusement analysé et digéré. Dire ses failles, ses fragilités, rend humain. Dans le fond, c’est une démonstration de force.” Une narration sincère frappera les imaginations, vous donnera du relief et de la profondeur : vous avez surmonté l’épreuve. “Le sentiment d’échec est intéressant, justement parce qu’il est subjectif et qu’il amène des questions, analyse le philosophe Charles Pépin, auteur de l’essai Les Vertus de l’échec(Allary Editions, 2016). Un échec questionné est souvent plus riche qu’un succès non questionné.” A vous d’en tirer le meilleur parti… et de le rendre profitable à d’autres.

Le conseil. Evitez de vous identifier à votre erreur ou à votre plantage. Faites bien la distinction entre “être un raté” et “avoir raté”, afin de trouver la bonne distance pour relater la chose… avec une pointe d’humour.

Les recettes du “self branding”

Manager votre carrière comme si vous étiez une marque commerciale : c’est tout l’enjeu du self branding. Une stratégie efficace, à condition d’utiliser les ingrédients idoines et d’acquérir le bon tour de main. Petit récapitulatif en six étapes d’une campagne réussie de marketing personnel.

©Future-Image/ZUMA/REA. Elon Musk : Qu’il évoque l’intelligence artificielle ou la planète Mars, des millions de fans boivent les paroles du gourou de Tesla et SpaceX.
  • Définir son offre

Cela paraît évident, mais mieux vaut tout de même le rappeler : vous ne pouvez pas “vendre” ce que vous ne connaissez pas. “L’idée n’est pas de rechercher la notoriété à tout prix, affirme Thierry do Espirito, consultant en stratégie digitale, mais de savoir quels projets personnels vous allez mettre en avant afin de montrer en quoi vous êtes unique.” Vous devez définir votre offre et votre positionnement sur le marché. Prenez votre temps. Cette étape est primordiale.

  • S’exercer à parler de soi

Autre point capital, explique le consultant, s’entraîner à la prise de parole. “Cela vise à renforcer la confiance en soi. Il faut accepter de se montrer et de se valoriser en images, en mots, en actions.” Faites la part des choses entre les personnages public et privé. Pointez la singularité qui fait de vous un être différent. Puis exercez-vous à discourir, sur vous ou un thème d’expertise, par oral et par écrit, devant un public ami et bienveillant. Vous vous sentez un peu timide ? Prenez des cours de théâtre, cela ne peut que vous aider.

 

  • Adapter le message

Vous tenez votre argumentaire. Il vous faut maintenant définir vos cibles : s’agit-il de séduire un recruteur, d’attirer un client, de convaincre un collaborateur, de mobiliser une audience sur les réseaux sociaux ? Commencez par exprimer clairement votre objectif auprès de chacune de ces cibles. Mettez en regard le besoin de votre interlocuteur ou de votre auditoire. Puis construisez votre discours de façon à concilier les attentes de la cible et votre objectif personnel. Personnalisez votre message en valorisant une information adaptée à chacune de vos cibles. Un recruteur ne réagira pas sur les mêmes choses qu’un pair ou un contact réseau. Tous trois sont pourtant les relais dont vous avez besoin. Dans votre storytelling, n’omettez pas les erreurs dont vous avez su tirer les leçons. L’important, c’est de rester authentique.

  • Choisir le bon levier

Marquer les esprits ou transmettre une info ? Adaptez votre stratégie au but recherché. S’il s’agit de frapper un grand coup, sans doute faut-il organiser un événement. S’il s’agit d’interagir avec votre audience, poster un message ou une vidéo sur les réseaux sociaux sera plus efficace. Les deux procédés, bien sûr, ne s’excluent pas. Sachez quel aspect de votre personnalité vous voulez exposer et qui vous voulez toucher : le patron, des sommités, le grand public ? Choisissez aussi votre moment: une prise de parole au cours d’une réunion amplifie vos propos et votre visibilité. Une rencontre inopinée, dans l’ascenseur ou à la cafétéria, facilite un échange informel.

  • Avancer par étapes

L’exploit se construit sur la durée. Testez en petit comité les animations, les laïus, les publications que vous envisagez. Expliquez vos projets à des proches, écoutez leurs avis sur le fond et la forme, positifs comme négatifs. Corrigez le tir et refaites un tour de piste pour affiner votre présentation.

  • Nourrir son storytelling

Une fois votre campagne lancée, vous ne devez pas cesser de l’alimenter. La visibilité est à ce prix. Mais n’assommez pas votre public ! Faites le tri entre l’accessoire et l’essentiel. Ne retenez dans les nouveautés que ce qui a du sens pour vous et pour votre cible. Intégrez dans vos billets le dernier cri de l’actualité, en y ajoutant votre regard et vos commentaires avisés. Et laissez toujours entrevoir une suite à votre dernier billet. Vous créez ainsi l’essentiel : l’attente.

Avec capital