De ce fait, ce séminaire, pour Daouda Konaté, se veut une occasion idoine pour créer un cadre d’information et de formation des hommes des médias sur les produits climatiques.
Diffusion d’information climatique : La Sodexam instruit les journalistes
« Les conditions météorologiques ont une influence notable sur plusieurs activités socioéconomiques telles que l’agriculture, la santé, le tourisme, l’énergie, le transport… les informations climatiques constituent un outil d’aide à la décision dans la planification et le développement de diverses activités », tels sont les mots du directeur de la Météorologie nationale de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologie (Sodexam) Daouda konaté, qui présidait ce vendredi un atelier météo média pour une meilleure diffusion de l’information climatique, à Grand-Bassam.
Ouvrant la cérémonie, Daouda Konaté affirme que l’information climatique constitue un enjeux majeur pour son institution. Pourtant, déplore-t-il, la capacité des utilisateurs, décideurs, planificateurs et usagers finaux à utiliser l’information météorologique et climatologique dans la planification et la mise en œuvre de leurs activités reste limitée. Des facteurs qui pourraient avoir un impact négatif sur le rendement agricole, qui croit lorsque le calendrier cultural en rapport avec les prévisions météorologique est utilisé à bon escient.
De ce fait, ce séminaire, pour Daouda Konaté, se veut une occasion idoine pour créer un cadre d’information et de formation des hommes des médias sur les produits climatiques. Par ailleurs, la Sodexam, veut davantage impliquer les médias dans la diffusion des informations météorologiques à au profit des usagers des différents secteurs d’activités socio-économique.
Pour la représentante de l’Organisation mondiale de la Météorologie (Omm), Oumy Khaïry Ndiaye , consultante formatrice, la présence massive des journalistes témoigne de l’importance que ceux ci accordent aux données météorologiques. « Avec vous nous allons échanger et voir dans quelle mesure apporter des solution dans l’amélioration de la diffusion de l’information », a-t-elle ajouté.
Selon elle, cette formation s’inscrit dans le cadre projet d’adaptation aux changements climatiques pour l’agriculture (Metagri). Un projet soutenu par la coopération espagnole, qui, depuis son lancement en 2012, se décline en trois phases. Dont l’objectif final est d’aider la production du monde agricole dans la prévision des risques climatiques.
Au cours de cette formation une synthèse des besoins et actions prioritaires en services climatiques des usagers par sous-secteur, définie auparavant, a été présentée. Ressource en eau et énergie, agriculture et sécurité alimentaire, santé, réduction des risques et catastrophes sont les sous secteurs dans lesquels de réels besoins ont été exprimés. Par exemple la pluviométrie, la tension de vapeur, données de bases hydrologiques, les bulletins de veille climatique et de risques inondation etc sont des outils sollicités par les acteurs en ressources en eau et énergie pour mener à bien leur activité.
Suite à cela, les participants ont été regroupés en trois groupes pour écouter de façon tournante N’zué Kouakou (chef de service développement et environnement) Augustin, Eklou Ferdinand (commission prévision générale) et Sohourou Bernard (chef du département étude développement et environnement). Ces experts ont respectivement instruit les journalistes sur l’agro météorologie, sur les prévisions générales et sur les études/travaux publiques, à travers des échanges interactives.
A en croire Oumyr Ndiaye, de plus en plus il ya un effort pour que l’information climatique devienne accessible au plus grand nombre, surtout en commençant par les acteurs agricoles. « On n’a pas un message particulier à donner, on a à établir un dialogue pour que l’utilisateur espère voir son mot à dire pour qu’ensemble on trouve des solutions pour l’adaptation des questions liées au climat », a-t-elle signifié.Mais, Pour elle, ce dialogue passe par l’identification des contraintes rencontrées par les médias, afin de trouver des pistes de solution susceptible de permettre l’amélioration de la diffusion de l’information météorologique.