Le comité sectoriel VIH-SIDA du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP) a organisé, jeudi, une séance de formation à l’endroit de ses membres pour les sensibiliser sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Selon la présidente du comité, Traoré Ténin, malgré l’objectif du comité qui est de sensibiliser sur le VIH SIDA, il se doit également de sensibiliser sur les maladies dites émergentes qui déciment une grande partie de la population.
Ainsi, la maladie à l’ordre du jour était l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui constitue 40 à 50% des hospitalisations en neurologie en Côte d’Ivoire.
Le neurologue Assi Berthe s’es chargée de montrer aux membres du comité les causes et les conséquences de la maladie qui décime silencieusement.
« Les maladies cardio-vasculaires représentent 3% des décès en Afrique » a révélé Dr. Assi.
L’AVC peut être défini comme une maladie neurologique fréquente et grave. Il est en décroissance dans les pays développés alors qu’il fait de nombreuses victimes dans les pays en voie de developpement.
Deux causes cliniques provoquent la maladie. Soit par occlusion d’un vaisseau sanguin, dans 70& des cas, on parle alors de Avc ischémique. Soit par rupture d’un vaisseau, il s’agit alors de l’Avc hémorragique qui est le plus meurtrier.
Du fait de la spécialisation du cerveau, les signes de l’AVC sont différents, a souligné le neurologue.
Trouble du comportement, du langage ou de la vision, ce sont la quelques signes cliniques de la maladie.
Le docteur a donc invité les uns et les autres à être vigilants car les signes peuvent apparaitrent d’un coup ou en cascade.
Les conséquences de la maladie sont graves et souvent irréversibles. Ainsi dans 62% des cas, les victimes se retrouvent avec des séquelles dont la paralysie totale ou partielle.
Il y a aussi la démence, l’épilepsie, les troubles neurologiques et dans le pire des cas la morts, non sans oublier les conséquences socioprofessionnelles.
Les facteurs favorisant l’AVC sont de plusieurs ordres. Notre mode de vie est un des principaux facteurs qui sont à la base de l’attaque.
A Abidjan, la prise en charge des malades est effectuée aux urgences de cardiologie de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA).
Cependant la prise en charge est difficile, Dr Assi a donc plaidé pour une formation des médecins généralistes afin d’assurer les premiers soins pour éviter de perdre le malade.
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), il y a un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque cinq secondes.