Le crédit-bail ou encore leasing, est une opération financière et commerciale par laquelle le crédit-bailleur (la structure financière) achète à la demande du crédit-preneur (le client) auprès d’un fournisseur, un ou des biens en vue de le donner en location pour une durée déterminée, moyennant le versement par le crédit-preneur d’un loyer périodique. Comme son nom l’indique si bien, le crédit-bail, est une forme d’emprunt bancaire comme tout autre, mais à la différence, le demandeur n’a pas accès au fonds à proprement dit. Il reçoit seulement le matériel qu’il désire avoir pour son entreprise après une demande formelle en bonne et due forme auprès de la structure financière. Toutes ces explications ont été développées au cours d’un atelier de formation à l’endroit des journalistes, organisé ce jeudi 21 juillet à l’immeuble SCIAM au Plateau, par la SFI (Société financière internationale) à travers le ministère de l’Economie et des finances en partenariat avec l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Selon Me Nizar Snoussi, Expert International en Crédit-bail, ce crédit est une véritable solution pour toute création d’entreprise. « Le crédit-bail finance les investissements d’équipements et donc les moyens de production. Il permet aux PME et PMI d’investir dans le capital équipement ce qui améliore leurs rentabilités, leurs capacités de payement, favorisant ainsi leurs stabilités financières à long terme», a-t-il expliqué. Toujours, selon son développement, le crédit-bail « offre des solutions de financement pour les populations informelles et rurales en acceptant un financement sans apport personnel du client ni garantie supplémentaire. Il permet donc à l’entreprise un gain fiscal par des délais d’amortissements plus courts et adossés à la durée du contrat de crédit-bail». Présent à cet atelier, le président de l’UNJCI, Moussa Traoré dit MT n’a pas caché son intérêt pour cette solution bancaire. « Je suis personnellement très intéressé par les détails de cet atelier, dans la mesure où cela pourrait permettre aux entreprises de presse d’avoir des financements et donc être plus autonomes », a-t-il souligné.