Lors de l’opération Hamilton menée conjointement par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, de nombreux missiles ont été tirés sur Damas et Homs en représailles de la prétendue attaque chimique de Douma par le régime syrien. L’action s’est déroulée le 14.04.18. Seulement voilà, de nombreux missiles français n’ont pu être tirés. La frégate Aquitaine n’est pas parvenue à tirer ses trois missiles, tout comme la frégate Auvergne. Seul le Languedoc a réussi ses tirs.
Or quelques jours auparavant, la frégate Aquitaine a été survolée par un avion Sukkhoi russe à basse altitude. Le survol a été qualifié d’agressif. Aurait-il pu neutraliser les capacités électroniques du système de lancement de missiles à bord de la frégate ou bien s’agit-il tout bonnement d’une simple coïncidence ?
Il est à noter également que selon des sources pro-russes d’Imperia-MIR :
- 7 des 10 missiles SCALP se sont écrasés en mer en raison de défaillances techniques ;
- 2 SCALPs se sont écrasés à cause de pannes de moteur quelques minutes après leur mise à l’eau ;
- 1 SCALP n’a pas été lancé en raison d’un problème technique, puis a été abandonné pour des raisons de sécurité ;
Selon Imperia MIR cela expliquerait pourquoi le ministère russe de la Défense a déclaré n’avoir observé aucune participation de l’armée de l’air française durant l’attaque du 14 avril et pourquoi l’armée française n’a révélé qu’une seule cible à Homs qui aurait été touchée par deux SCALP. Dans le même temps, l’armée française a déclaré que 7 SCALPs avaient touché un « bunker » sans indiquer son emplacement selon les mêmes sources.
Des informations qui néanmoins n’ont absolument pas été confirmées côté français. Propagande contre propagande, difficile d’y voir clair. Quant à la piste d’une mise hors service du système électronique de lancement de missiles d’une frégate, elle reste néanmoins très incertaine. Il pourrait s’agir plus probablement de défaillance pure et simple du système militaire français des frégates lançant des missiles de croisière.
A suivre…