La purge ne se limite pas à l’armée des mandats d’arrêt ont été délivrés à l’encontre de 2.745 juges et procureurs dans toute la Turquie. Les pays de l’Union européenne (UE) et de la communauté internationale s’inquiètent de l’évolution de la situation en Turquie. Les Etats-Unis, l’Union européenne et l’OTAN ont mis en garde Ankara, lundi, contre la tentation d’une répression généralisée et du rétablissement de la peine de mort évoquée par Recep Tayyip Erdogan dans un entretien diffusé lundi sur la chaîne américaine CNN.
Un pays souhaitant adhérer à l’UE « ne peut pas » rétablir la peine de mort, comme l’a envisagé le président turc après le coup d’Etat manqué à la veille du week-end, a mis en garde mardi le président français, François Hollande, depuis le Portugal, comme l’avaient fait avant lui la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, mais aussi le gouvernement allemand et d’autres acteurs de la communauté internationale. Les ministres des affaires étrangères de l’UE se sont réunis lundi à Bruxelles pour adopter une position commune sur la situation en Turquie en présence du secrétaire d’Etat américain, John Kerry.
Au total, plus de 7500 personnes ont déjà été placées en garde à vue, a indiqué lundi le Premier ministre Binali Yildirim. Et près de 9000 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur ont été limogés, en majorité des policiers.
Avec tunistribune