La promotion de la culture cinématographique, l’intégration sous-régionale, faire du cinéma un moyen d’expression et de lutte contre la pauvreté pour les jeunes créateurs, sont quelques objectifs visés par les organisateurs.
Clap Ivoire 2015 : Les choses se précisent à l’Onac-CI
La quinzième édition de ce rendez-vous des jeunes réalisateurs de cinéma se tiendra du 3 au 5 août pour sa phase nationale et du 1er au 5 septembre pour sa phase internationale.
Le directeur de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (Onac-CI), Lanciné Kramo Fadika, a annoncé, au cours d’un point de presse qu’il a animé mercredi, au siège de son institution, sis à M’Pouto- Riviéra, la tenue de la 15e édition de Clap Ivoire.
C’est un festival-concours de courts métrages vidéo destiné aux jeunes techniciens et réalisateurs des pays membres de l’Uemoa et de la Cedeao. Selon le directeur de l’Onac-CI et coordonnateur général de cet événement, cette édition 2015 sera organisée en deux phases comme adopté depuis la première édition.
La phase nationale, première étape du festival, qui se tiendra du 3 au 5 août, vise à sélectionner deux films de courts métrages (documentaire et fiction) de 13 minutes, chacun, en vue de la participation de la Côte d’Ivoire à la phase internationale. Les candidats ont jusqu’au 31 juillet pour déposer leurs vidéogrammes.
La liste des candidats retenus sera publiée le 3 août. Quant à la phase internationale, elle attend la participation de 24 jeunes réalisateurs, 12 directeurs de la cinématographie et 6 journalistes invités dont l’accueil se fera au plus grand tard le 31 août. Cette phase internationale doit se tenir du 1er au 5 septembre, à Abidjan.
Outre les projections de films, Clap Ivoire, à en croire le commissaire général Toilehi Guié, est une plateforme de formation des amateurs aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Des animations éclatées dans des quartiers d’Abidjan, une table ronde portant sur le thème : « la production cinématographique, l’exemple de Nollywood au Nigeria » sont annoncées.
La promotion de la culture cinématographique, l’intégration sous-régionale, faire du cinéma un moyen d’expression et de lutte contre la pauvreté pour les jeunes créateurs, sont quelques objectifs visés par les organisateurs.
Il s’agit surtout de déceler des talents et de développer l’esprit de créativité des jeunes. Des innovations sont aussi annoncées à cette édition, selon Lanciné Kramo Fadika, notamment un circuit touristique pour tous les participants, des masters-class, des projections à Grand-Bassam, Yamoussoukro et Bouaké.