Il s’agit, selon le manager général de cette structure, Mohammed Bello, d’œuvrer à la promotion et à la certification du ‘’Halal’’ (licite en islam), ainsi que de lutter contre la production, la commercialisation, l’utilisation et la consommation des biens de services prohibés et nuisibles conformément à la tradition islamique.
Alimentation religieuse: Lancement ce mercredi d’un organisme de certification “Halal Côte d’Ivoire”
En vue d’aider la communauté musulmane à la consommation d’aliments conformes à leur religion, des jeunes musulmans ont lancé, ce mercredi 1er juillet, le label « Halal Côte d’Ivoire ». Ce label lancé au siège du Cepici, vise, selon les concepteurs, à faciliter et guider le choix des consommateurs à travers le marquage des produits.
Il s’agit, selon le manager général de cette structure, Mohammed Bello, d’œuvrer à la promotion et à la certification du ‘’Halal’’ (licite en islam), ainsi que de lutter contre la production, la commercialisation, l’utilisation et la consommation des biens de services prohibés et nuisibles conformément à la tradition islamique.
Pour y parvenir, il compte éduquer le marché (entreprises et consommateurs) par le biais d’activités de promotion et de sensibilisation à l’intérêt de proposer ou de choisir des produits certifiés ‘’Halal’’.
Cet organisme d’évaluation, selon Bamba Mahama, expert en évaluation de la conformité, doit intégrer les obligations légales et réglementaires qui passent nécessairement par l’élaboration d’un cahier de charges. C’est pourquoi, il a invité ces derniers à mettre sur pied des instruments qui leur permettront de se porter garants de la propreté et du caractère légal des différents produits. « C’est à ce prix que vous allez contribuer efficacement au développement des services de qualité en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
La promotion du ‘’Halal’’ concerne aussi bien les produits alimentaires, cosmétiques, financiers, bancaires, pharmaceutiques que vestimentaires…
Démontrant les vertus de la consommation du ‘’Halal’’, l’imam Ousmane Diomandé a salué l’avènement d’une certification aux normes islamiques.
Selon ce dernier, « l’acceptation même de l’adoration du musulman est liée à sa consommation. Si son habit, sa boisson, sa nourriture et tous ses biens sont ”halal”, Dieu accorde une suite favorable à son adoration », a-t-il révélé.