Le gouvernement ghanéen a annoncé, le 18 juillet, avoir abaissé ses prévisions de croissance économique pour 2016 à 4,1% contre une précédente estimation de 5,4%, en raison notamment d’une production de pétrole irrégulière.
«La nouvelle prévision prend en considération le taux révisé de croissance du PIB en 2015, la mise à jour des prévisions de production d’or pour la période 2016-2018 et la mise à l’arrêt de la plateforme pétrolière FPSO Kwame Nkrumah», a déclaré le ministre des Finances, Seth Terkper (photo), cité par Reuters.
La production de pétrole avait été interrompue entre mars et mai dernier au niveau du champ offshore de Jubilee suite à une panne enregistrée sur une plateforme pétrolière flottante, avant de redémarrer partiellement.
Le PIB du Ghana a crû de quelque 7,5% par an au cours de la décennie 2003-2012, grâce notamment aux exportations d’or, de cacao et de pétrole.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui produit environ 100 000 barils de pétrole par jour, a cependant commencé à connaître des difficultés économiques depuis 2013, en raison de la forte dégradation des comptes publics, qui se manifeste à travers un déficit budgétaire élevé, une inflation au dessus des prévisions officielles et un ratio dette-PIB de plus de 70%. La situation s’est corsée davantage l’an passé en raison de la baisse des prix de l’or noir sur le marché international.
Avec Agence ecofin