Vingt-cinq pays africains ont refusé de participer au vote, compromettant ainsi la majorité des 2/3 requise pour la validation du vote. Selon la Présidence malienne, le prochain président de la Commission de l’Union africaine sera connu en janvier prochain.
La “fumée blanche” n’est pas sortie du Centre de convention de Kigali où se tenait ce lundi l‘élection du nouveau président de la Commission de l’Union africaine dans le cadre du 27e Sommet de l’organisation. Selon un post du compte officiel de la Présidence malienne, le nom du successeur de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma ne sera connu qu’en janvier 2017, lors du prochain Sommet.
De sources présentes à Kigali, la majorité des 2/3 requise pour la validation du vote n’a pas été atteinte, vingt-cinq pays membres ayant décidé de se soustraire au vote. Sur les raisons qui ont suscité le choix de ces pays, on parle d’un boycott des pays de la Cédéao – soutenus par d’autres pays – qui avaient envoyé une note verbale à l’UA pour demander un report du vote, estimant que les candidats “manquent d’envergure” pour tenir la Commission. L’Union africaine, de son côté, n’a toujours pas évoqué le sujet.
Trois candidats postulaient pour le poste de président de la Commission et quatre autres pour celui de vice-président. L’ancien vice-président ougandais Specioza Wandira Kazibwe, le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Venson Moitoi, et l‘Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, également ministre des Affaires étrangères de son pays, étaient les candidats au poste de président de la Commission.
Le président de la Commission et le vice- président sont élus par les chefs d‘État ou leurs représentants, tandis que les huit commissaires le sont par les ministres des Affaires étrangères des États membres.
Le scrutin ayant été suspendu, Mme Dlamini-Zuma, ou son vice-président Erastus Mwencha, devrait assurer l’intérim jusqu’à l’élection d’une nouvelle Commission.
avec africanews