Une otarie venue d’Afrique du Sud s’est échouée sur une plage de Fort-Dauphin à Madagascar, vendredi 15 juillet. L’animal a été retrouvé vers 3 h du matin par des jeunes qui rentraient de soirée. Un événement rare, mais pas unique.
Au moment de la séparation avec sa mère, l’otarie juvénile d’environ un an n’a pas réussi à s’orienter. L’animal d’Afrique du Sud a probablement été emporté par les courants marins pour atterrir sur la plage malgache de Tolagnaro, selon Anjara Salamo, leader scientifique de l’association de protection des cétacés (Cétamada) et doctorante en biologie animale.
A Tolagnaro, l’otarie a été récupérée par l’ONG Aquatic et le ministère de la Pêche pour être déposée sur une autre plage plus tranquille afin qu’elle puisse regagner la mer toute seule.
Un garde du corps personnel
L’otarie bénéficie même d’un garde du corps personnel. Un gardien est chargé de la surveiller afin qu’aucune personne ne s’approche dumammifère marin. Objectif : éviter de fatiguer l’animal. Certains curieux souhaitaient même la garder dans une bassine d’eau glacée ou un endroit frigorifié, ce qui mettrait en danger l’animal qui vit non pas en Antarctique, mais sur les côtes d’Afrique du Sud ou de Namibie.
Si l’événement est rare, il n’est pas unique. L’année dernière, une autre otarie s’est échouée sur l’île de Sainte-Marie, au nord-est de Madagascar. Mal en point et n’arrivant pas à se déplacer, elle a été récupérée par l’association Cétamada qui a essayé de la nourrir sans grand succès. L’animal est mort au bout de cinq jours, l’estomac bouché par des déchets plastiques.
avec rfi