L’Union africaine organise, depuis le 25 avril 2018, à Libreville, la 14ème réunion de la plateforme de partenariat du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA).
La concertation qui s’achève le 27 avril, vise à accélérer la mise en œuvre des plans nationaux d’investissements agricoles, question d’atteindre les objectifs cibles fixés lors de la dernière rencontre du PDDAA à Malabo, en Guinée équatoriale. Ceux-ci concernent le lancement de l’Africa Investment Bank, une banque dédiée au développement de l’agriculture sur le continent, l’élimination de la faim à l’horizon 2025 à travers le slogan « Faim zéro » et la réduction des pertes post-récoltes au moins de moitié.
La zone CEEAC a connu d’énormes retards dans le lancement et la mise en œuvre du Programme agricole panafricain qui impose à chaque Etat de consacrer 10% de son budget annuel au développement de l’agriculture.
Aussi les experts de l’Union africaine entendent-ils pour cette édition, procéder à l’identification des mesures qui permettront aux Etats d’accélérer la mise en œuvre des Plans nationaux d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN), avec pour objectif de les adapter aux objectifs de Malabo ainsi qu’aux évolutions récentes du secteur agricole des pays respectifs.
La mise en œuvre du PDDAA doit permettre au PIB agricole des Etats de croître de 10% par an. L’initiative qui doit aboutir à la création de 30% d’emplois pour les jeunes du continent dans les chaînes de valeur agricoles, vise aussi la promotion du commerce intra-africain des produits agricoles en triplant ses activités, accélérer le libre-échange continental et la transition vers un système continental de tarif extérieur commun.
Quant aux dirigeants, ils doivent établir et/ou renforcer les partenariats public-privé inclusifs pour les chaînes de valeur d’au moins cinq produits agricoles prioritaires liés aux petits exploitants agricoles.
Avec lenouveaugabon