Plus de 2 500 ont atterri au siège de la Commission électorale nationale et permanente (Cénap) pour exiger le rejet pure et simple de la candidature du président sortant, Ali Bongo. Les auteurs de ces plaintes estiment que le président Bongo est disqualifié de la présidentielle par l’article 10 de la Constitution gabonaise.
A en croire à Rfi, ce sont les leaders des partis politiques qui ont apporté les plaintes de leurs militants. L’Union nationale a remis 1 500 plaintes et le Mouvement héritage et modernité en a déposé 1 100.
« Monsieur Ali Bongo Ondimba a estimé en 2009 qu’il avait produit un faux acte de naissance. A-t-il présenté ce même acte de naissance, ou a-t-il présenté un autre acte de naissance ? Nous ne pourrions cautionner une situation d’un personnage qui serait à la tête de l’Etat sans remplir les conditions », considère Alexandre Barro Chambrier, président du Mouvement héritage et modernité interrogé sur la question par nos confrères.
Dans leurs plaintes, nous dit-on, les opposants et leurs militants ne reconnaissent pas Ali Bongo Ondimba comme un Gabonais d’origine. Ils le soupçonnent d’être un enfant adoptif d’Omar Bongo, son prédécesseur, né à l’étranger.
A ce titre, ajoute-t-il, il ne serait pas éligible en vertu de l’article 10 de la Constitution, qui interdit aux Gabonais ayant acquis la nationalité de briguer le fauteuil présidentiel.
avec afrique360