En Côte d’Ivoire, Ibrahima Diaby, le directeur général de la Petroci, la société d’Etat en charge du pétrole, a déclaré en marge d’une conférence sur l’énergie que son pays compte atteindre une production de 200 000 barils équivalent pétrole/jour (bep/j), à l’horizon 2020. A titre de rappel, le pays produit aujourd’hui 53 000 b/j de pétrole et 250 millions de pieds cubes/jour de gaz naturel.
Pour atteindre cet objectif, les autorités souhaitent attirer des investissements étrangers sur près de 40 blocs situés en offshore. « Nous avons environ 60 blocs et nous avons accordé des licences d’exploitation sur environ 20 », a exposé M. Diaby.
Vu que le gaz naturel, produit au large notamment, ne sert qu’à alimenter la demande locale et que celle-ci ne cesse de croître, le pays va se tourner vers les importations de GNL. Les premières livraisons devraient arriver avant la fin du premier trimestre de 2018, selon Bruno Koné (photo), le porte-parole du gouvernement.
La Côte d’Ivoire, première puissance économique francophone d’Afrique occidentale, a longtemps ignoré ses ressources pétro-gazières pour se forger un statut de puissance agricole. Comme l’indique Energy Pedia, les autorités cherchent maintenant à développer les réserves situées dans le Golfe de Guinée réputé pour sa richesse en hydrocarbures.
Avec Agence Ecofin