Ce projet, explique le coordonnateur, Raphaël Agnéro, a pour objectif de booster la production d’un caoutchouc de qualité en Côte d’Ivoire. Au regard des avantages que procure aux producteurs ledit projet, le coordonnateur et le porte-parole des bénéficiaires ont invité les producteurs non inscrits à le faire pour tirer profit de ce programme.
Aboisso: Des plants améliorés à 259 hévéaculteurs
Des planteurs d’hévéa, au nombre de 259, originaires du village d’Ebikro-N’dakro dans le département d’Aboisso viennent de recevoir chacun un hectare de plants améliorés d’hévéa. Cette opération de don de plants s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (Psac).
Ce projet, explique le coordonnateur, Raphaël Agnéro, a pour objectif de booster la production d’un caoutchouc de qualité en Côte d’Ivoire. Au regard des avantages que procure aux producteurs ledit projet, le coordonnateur et le porte-parole des bénéficiaires ont invité les producteurs non inscrits à le faire pour tirer profit de ce programme. Puisque, au dire de M. Agnéro, à la production au bout de six ans, ces plants améliorés produiront plus de 125 000 tonnes/mois. Mais les avantages ne sont pas qu’économiques.
Ils sont aussi d’ordre environnemental. D’autant qu’avec sa grande capacité de productivité sur de petites surfaces, les planteurs n’auront plus besoin de couper de grandes superficies de forêt pour atteindre les tonnages désirés. Aussi, se réjouit le coordonnateur, avec cette variété de plants l’on vient de régler l’épineux problème de déboisement. Par ailleurs la grande production de latex sur de petites superficies va concourir au changement du statut économique et social des producteurs de caoutchouc naturel. Gagnant plus sur de petites superficies avec moins de moyens et de main d’œuvre, le Psac va améliorer de façon notable les conditions de vie des planteurs en faisant reculer la pauvreté.
Pour Eugène Abré, porte-parole des bénéficiaires de plants, ce programme ouvre les portes du bonheur aux hévéaculteurs du département. A preuve, avec la modique somme de 13 800 Fcfa, l’adhérent acquiert un hectare de plants contre les 275 000 Fcfa l’hectare auparavant. Le Psac est un projet à trois volets. Il prend en compte l’entretien des pistes de collecte, la formation des planteurs, la livraison des pépinières et le suivi.