Développer son impact personnel, c’est acquérir une forme d’autorité naturelle. L’impact personnel est travaillé par les leaders, et il doit être travaillé par tout professionnel voulant augmenter son influence.
J’ai appris certaines des notions qui suivent dans mes propres expériences, mais aussi dans certains enseignements que l’on donne aux bons conseillers et aux bons vendeurs.
Ici, plus que n’importe où ailleurs dans la communication, c’est le non verbal (les gestes, les attitudes) qui prime sur le contenu verbal (ce qui est prononcé, les phrases, le contenu « intellectuel »).
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1) Votre objectif
C’est le point numéro un, car le plus important: un objectif simple et précis doit rester en permanence dans votre esprit. Cela peut paraître un lieu commun, mais se fixer un objectif est le meilleur moyen pour l’atteindre, et arriver quelque part. Les leaders savent où ils vont!
Où voulez-vous arriver? Qu’est-ce-qui sera génial si vous l’atteignez?
Cet objectif doit être votre motivation principale, et vous donner l’énergie nécessaire pour surmonter les inévitables obstacles que vous allez rencontrer. Imaginez cet objectif ainsi que les moyens pour y arriver, en détail, pour vous mettre en route (images, animation, sons, toucher etc.).
De même, ayez un plan B si les choses ne se passaient pas comme prévu. Ainsi vous serez serein et vous serez moins sujet à la colère ou à la panique. « Pas de problème j’utilise mon plan de secours, tant pis pour lui… »
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2) Votre curiosité
Vous devez être le Sherlock Holmes de la communication. Être curieux de tout ce qui préoccupe votre interlocuteur.
Je viens de parler de votre objectif. Là c’est son objectif à lui qu’il faut détecter, ou même carrément demander. Car c’est en lui permettant d’atteindre ses objectifs qu’il vous aidera a atteindre les vôtres. Si vous êtes curieux et intéressé, vous saurez toucher ses émotions et sa motivation.
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3) Votre conviction
Je l’ai déjà dit dans mon article sur l’art de parler en public: « pour être convaincant, il faut être convaincu ».
Premièrement en étant convaincu vous donnerez de l’énergie à votre interlocuteur, ce qui n’est pas un luxe. Récemment j’ai reçu la visite d’un conseiller financier qui était très professionnel, mais qui manquait clairement de conviction et donc d’énergie. Son offre était intéressante et bien présentée, elle était « pro ». Mais les choses ne sont pas si simples: j’étais en pleine forme avant son arrivée, et malheureusement pour lui au bout de 30 minutes d’écoute je voulais absolument retrouver mon cher oreiller. Ce conseiller manquait de pêche. Pas génial pour me convaincre et toucher mes émotions…
Tout aussi important: les leaders ne sont pas les plus brillants, mais toujours les plus convaincus. Ce qui correspond à une absence de doute. Car le doute est contagieux et se transmettra inévitablement à votre interlocuteur. Bonne nouvelle pour vous, l’inverse est aussi vrai.
Mais comment ne pas douter? Douter de soi est une preuve de remise en question, d’intelligence non?
Oui, je suis parfaitement d’accord, ce doute sur vos compétences, vos projets, votre personnalité etc. doit se faire, mais AVANT de tenter de convaincre quelqu’un. Pendant votre communication, c’est terminé, place à l’action et la conviction.
Dernière chose: pour être convaincant, il faut être convaincu, et pour être convaincu il faut dire la vérité. La vérité a un impact qui est indiscutable et qui se voit sur votre visage, dans votre voix, vos gestes et votre posture. Dites ce que vous savez être vrai. Si vous n’êtes pas sûr de quelque chose, n’inventez rien car ça se verra. Avouez votre ignorance de façon ferme et… convaincante. « Ah, ça je n’en sais rien du tout! »
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4) Votre clarté
C’est le seul point où le contenu verbal est important. Car si vous voulez marquer votre interlocuteur, vous devez lui parler de manière directe, sans détours inutiles.
Évitez au maximum les: « Excusez moi de vous poser cette question mais j’aimerai savoir… » ou « J’aimerai savoir s’il était possible que… » etc. Posez votre question directement, avec douceur, et votre impact sera maximal.
Enfin, n’hésitez pas à travailler les phrases qui correspondent à toutes vos idées fortes quand vous êtes seul. Vos messages essentiels doivent être travaillé à l’avance, et vous deviendrez terriblement charismatique. Les meilleurs orateurs et improvisateurs ont beaucoup préparé leurs messages chez eux!
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » (Diderot).
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5) Votre regard
Regardez la personne dans les yeux, en jetant un coup d’oeil ailleurs un bref instant de temps à autre pour ne pas trop la gêner. Votre regard doit être franc et direct. Il doit refléter votre intention et votre conviction.
Enfin, votre regard doit refléter votre intérêt pour votre interlocuteur, votre curiosité et votre bienveillance. Pour faire cela… il faut ressentir de la bienveillance envers son interlocuteur! N’oubliez pas d’avoir en tête votre objectif quand vous rencontrez quelqu’un. Et cette personne va vous aider à atteindre votre objectif si vous êtes ouvert et bienveillant.
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6) Votre voix
Votre interlocuteur doit pouvoir prendre vos paroles et les laisser raisonner à l’intérieur de son mental. Pour cela, il faut avoir une voix posée, articulée, « placée », au bon volume, au bon débit et bien accentuée. Rien que ça!
Pour avoir une voix posée, il faut être calme et serein en toutes circonstances, même si l’on vous critique ou agresse verbalement. Ni énervement, ni impatience, ni gêne. Vous aurez alors un ton assuré quoi qu’il arrive.
L’articulation se travaille. Parler un peu moins rapidement permet d’améliorer son articulation de façon nette. Si besoin est, prenez un article de journal et citez distinctement chaque syllabe comme exercice.
Avoir une voix « placée » nécessite une bonne résonance dans votre cage thoracique. Elle doit être sonore. Travaillez alors votre respiration profonde, avec le ventre.
Pour l’intonation, vous pouvez renforcer l’impact de vos paroles en accentuant légèrement la dernière syllabe de votre message.
Enfin, le gestion des silences est ici très efficace. Après avoir dit quelque chose d’important, faites intentionnellement quelques secondes de silence en regardant votre interlocuteur droit dans les yeux, comme pour souligner l’aspect capital de ce que vous venez de dire. Votre interlocuteur va alors pouvoir s’en imprégner.
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7) Vos gestes
Du point de vue des gestes, inutile d’en faire trop. Je vais vous dire quelque chose d’une banalité affligeante: il vaut mieux rester naturel. C’est en tout cas bien mieux que de penser à ses gestes pendant que l’on parle, car vous serez centré sur vous et non ouvert à votre interlocuteur, et ça se verra! Mieux vaut paraître naturel que factice.
Pourtant, vous pouvez vous entraîner à mieux gérer votre attitude corporelle en famille. Tout votre apprentissage dans votre gestuelle deviendra automatique et spontanée.
Restez droit, les épaules en arrière et bien en appui sur vos deux jambes. Pensez à ne pas rester trop figé avec les bras et à privilégier plutôt les gestes amples et précis. En effet, l’erreur courante est de se percevoir comme quelqu’un qui en fait trop, alors que nos gestes sont étroits, un peu ridicules, et peu précis (ils sont mous, non affirmés, et ne s’arrêtent pas nettement). Vous le verrez bien si vous vous amusez à vous filmer en parlant, faites certains essais en accentuant vos mouvements, vos gestes avec les bras. Vous allez certainement découvrir que leur amplitude « démesurée » n’est pas aussi ridicule que vous vous l’imaginiez, et que votre impact visuel est plus marqué.
Enfin, ces gestes doivent refléter le calme intérieur. Des gestes amples et nets oui, mais excités et à fréquence maximale non. Je pense que vous avez compris ce que je veux dire.
Enfin, dans ce domaine il y a une grande règle à retenir: faire uniquement des gestes qui appuient mon discours, car tout mouvement inutile est nuisible.
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Votre impact personnel peut faire un bon spectaculaire. Vous savez quoi faire, maintenant à vous de jouer!
Avec L’Entrepreneuriat