Des responsables des associations de la filière cajou veulent mettre fin à la guerre de leadership et à l’anarchie en leur sein afin d’entreprendre des activités communes et génératrices de revenus. A cet effet, la Fédération nationale des producteurs d’anacarde de Côte d’Ivoire ( Fenapaci) a été portée sur les fonts baptismaux pour fédérer leurs actions.
Au cours de cette cérémonie qui a regroupé plus de deux cents ( 200) participants, Coulibaly Ténéna Salifou , président du comité d’organisation a rendu un vibrant hommage au président Alassane Ouattara et à son gouvernement pour leur engagement à accorder une place de choix à la valorisation de la noix de cajou.
Ce réseau regroupe des sociétés coopératives, des unions de coopératives, des producteurs individuels et des coopératives issues des dix neuf (19) zones de production. Outre l’assainissement de leur secteur, son objectif est d’œuvrer à l’amélioration des conditions de production de la noix de cajou, à travers un encadrement adéquat des producteurs. Il vise également l’amélioration des circuits de commercialisation, la transformation et l’exportation de l’anacarde.
Son président fraîchement élu, Koné Wayarga, a mis l’accent, lors de l’Assemblée générale constitutive, sur l’union entre les coopératives et les producteurs et a invité d’autres coopératives et producteurs à adhérer au réseau, en vue d’aider à renforcer sa dynamique d’actions. Aussi, a-t-il demandé le soutien du gouvernement pour un mieux-être de la filière de l’anacarde.
Le représentant de l’Etat, le secrétaire général 2 de la préfecture de Korhogo, Binaté Lacina a loué cette initiative. Il a exhorté les uns et les autres à s’approprier, véritablement, la notion d’autonomisation et de rentabilité via la mise en place dudit réseau qui permettre de se prendre en charge ainsi que leurs familles et vivre de leur labeur. En plus, il a souhaité qu’un plan d’actions soit élaboré pour exprimer la vision du réseau et suggérer qu’un diagnostic des difficultés des coopératives-membres soit établi ainsi qu’un répertoire des contraintes dans le but de pallier les problèmes
La filière anacarde en Côte-D’ivoire compte au moins deux cent cinquante(250.000) paysans et fait vivre près de deux(2) millions de personnes. Avec un taux moyen annuel de croissance de 10¨% et une prévision de plus d’un(1) million de tonnes à l’horizon 2020. Le pays fournit plus de 25% de l’offre mondiale et se classe premier pays producteur mondial avec une production de plus de sept cent (700 000) tonnes de noix de cajou en 2015. Des chiffres qui font de la filière anacarde, la troisième (3eme) plus importante des filières agricoles du pays derrière le Cacao et le palmier à huile.
avec lepointsur