Le Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations-Unies vient d’adopter une résolution qui condamne “sans équivoque les mesures qui visent à empêcher ou à perturber délibérément l’accès à l’information ou la diffusion d’informations en ligne, en violation du droit international des droits de l’homme” et qui “invite tous les États à s’abstenir de telles pratiques et à les faire cesser.”
Bien qu’il s’agisse d’une mesure non-contraignante, c’est un message fort pour les Etats qui coupent parfois l’accès à internet à leurs populations ainsi que pour ceux qui seraient tentés de le faire dans l’avenir, car les personnes doivent jouir en ligne des mêmes libertés qu’hors-ligne. Selon Access Now, l’année dernière, 15 coupures volontaires d’internet ont été enregistrées dans le monde et depuis début 2016, l’organisation en a compté une vingtaine.
Les raisons de ces coupures volontaires peuvent varier. Parfois, ce n’est pas tout internet qui est coupé, mais seulement les réseaux sociaux. En Afrique, par exemple, comme le rapporte la BBC, des pays comme le Congo-Brazzaville, le Chad et l’Uganda ont déjà bloqué Twitter et Facebook lors d’élections. Assez récemment, l’Algérie a fait la même chose, mais lors d’épreuves du bac. Sinon, de nombreux médias indiquent aussi qu’en Turquie, les réseaux sociaux ont été coupés juste quelques heures après l’attentat d’Istambul. Des situations similaires auraient également été observées en Inde et au Bahrain.
Avec appy-geek