La 32è session du Conseil des Droits de l’Homme se tient du 13 juin au 1er juillet à Genève en Suisse. La ministre des Droits de l’homme et des Libertés publiques, EZOUEHU Paulette Badjo, participant à cette session, a mis en lumière la présentation des recommandations de Mohammed Ayat, Expert Indépendant sur le renforcement des capacités et de la coopération technique avec la Côte d’Ivoire dans le domaine des Droits de l’Homme.
Pour le dialogue interactif avec l’expert indépendant, nous pouvons dire qu’il note une bonne amélioration de la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
Parlant du processus de réconciliation nationale, Paulette Badjo a indiqué le 28 juin 2016 qu’au sortir de la crise postélectorale des efforts ont été faits. « Il a été créé un ministère chargé de la Solidarité et de l’Indemnisation des Victimes. Ce ministère vient de faciliter le retour du Libéria d’environ 2000 réfugiés ivoiriens. Aujourd’hui, cinq ans après, je puis affirmer que mon pays qui a affronté ces chantiers avec courage et abnégation et au prix de nombreux sacrifices, a retrouvé ses lettres de noblesse », dira-t-elle.
Sur la coopération avec les mécanismes internationaux, elle a fait remarquer que le gouvernement a d’excellentes relations de son niveau de coopération avec l’ensemble des organes du système des Nations Unies. Toutefois, le pays entend renforcer davantage sa coopération avec les mécanismes internationaux, notamment ceux relatifs aux Droits de l’Homme, en l’occurrence, les organes de traité et les procédures spéciales. Elle s’est réjoui du fait que la Côte d’Ivoire ait déposé son rapport périodique à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, lors de sa 58ème session en avril 2016.
Elle s’est aussi prononcée sur les violences sexuelles et la promotion de l’équité et du genre. Sur ces sujets, la ministre a relevé que dans le cadre de la lutte et de la protection contre les violences sexuelles, la Côte d’Ivoire a adopté, le 3 juin 2016 un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité National de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits. Ce Comité est chargé de coordonner, au sein des institutions de sécurité́ nationale, les efforts du Gouvernement en vue de prévenir les violences sexuelles et d’y proposer des réponses afin d’accroître la lutte contre l’impunité́.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire siège au Conseil des Droits de l’Homme pour un second mandat depuis le 1er janvier 2016.
Avec Abidjan.net