La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne aura des effets « négligeables » pour l’Afrique. Cette déclaration a été prononcé lors d’un point de presse à Abidjan le 28 juin par l’économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale, Albert Zeufack.
L’économiste a expliqué que la spéculation des places financières en Afrique sera négligeable par rapport au Brexit. Par contre, les effets indirects pourraient être importants car les échanges commerciaux entre l’Afrique et l’Union européenne (EU)baisseront. Pour lui, cela s’explique par le faite que l’EU demeure le client principal de l’Afrique.
En outre, la dépréciation de certaines monnaies africaines est la conséquence du ralentissement de la croissance au sein de l’EU. Les financements internationaux rendent la liquidité internationale plus chère et moins disponible. Ce qui entraîne une incertitude sur les marchés de capitaux.
Lors de son intervention, l’expert de la Banque mondiale a relevé que :
À ce stade, on en est encore aux spéculations, parce qu’il faudra un certain temps pour que le Brexit en tant que tel soit matérialisé .
Néanmoins, trois pays africains ayant les économies les plus fortes seront sur surveillance. Il s’agira du Nigeria, de l’Afrique du Sud et du Kenya. L’objectif de cette surveillance permettra de mesurer les impacts futurs du Brexit sur les économies africaines.
Avec La Regionale