Comme indiqué dans un article précédent, Joël N’Guessan porte-parole du Rassemblement Des Républicains (RDR) est le onzième témoin de la Cour Pénale Internationale, dans l’affaire qui oppose la procureure Fatou Bensouda à LaurentGbagbo Rechercher Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Pour la première partie de son témoignage, l’ancien ministre a été interrogé par l’accusation, sur la question des élections de 2000, des escadrons de la mort, la rébellion et les accords de Linas Marcoussis.
Sur la question des escadrons de la mort, Joël N’Guessan a souligné qu’ils n’avaient pas de particularité précise et qu’on ne peut « dire que c’est parce qu’ils étaient du nord ou d’une autre région. Seulement en ce temps, il n’était pas bon de défendre les thèses de la rébellion, car celle-ci avait divisée le pays. »
Il a aussi indiqué que la rébellion de 2002 n’était pas planifiée. D’un côté il y avait des gens qui ont attaqué un pouvoir légal et de l’autre d’autres (les patriotes) qui défendaient la légalité constitutionnelle. A la question du procureur de savoir où il était le jour où la rébellion a éclaté, il a répondu après un moment d’hésitation qu’il était à Bouaké, mais quelques longues secondes plus tard, le témoin s’est dédit en affirmant qu’il était plutôt à Abidjan.
« Après la prestation de serment de Laurent Gbagbo, il a été découvert un charnier de 52 corps à Yopougon et que jusqu’aujourd’hui personne ne peut dire qui sont les responsables de ces morts, on sait ne pas qui les as tués, et même les procès sur ce cas n’ont encore rien prouvé. D’aucuns ont dit que c’étaient essentiellement des ressortissants du nord, mais comment peut-on dire que des gens qui sont couchés nus, sans pièces d’identité sont des ressortissants du nord », a –t-il indiqué en évoquant l’arrivée deGbagbo Rechercher Gbagbo eu pouvoir en 2000.
Le juge Cuno Tarfusser a demandé une pause déjeuner et le procès devrait reprendre dans l’après-midi.
Nous y reviendrons…
Avec AFP