Ce 27 juin 2016, l’entreprise turque Yenigün Construction Industry devrait s’installer sur le site de construction du futur stade Omnisports de Douala-Japoma, dans la banlieue de la capitale économique du pays, a-t-on appris au terme d’une mission que le gouvernement a diligenté à Douala en fin de semaine dernière.
En effet, c’est sur cette entreprise que l’Etat du Cameroun a jeté son dévolu pour la construction d’un stade de 50 000 places à Douala, dans le cadre de la CAN que le pays organisera en 2019. Le coût des travaux de cette infrastructure sportive est estimé à 166 milliards de francs Cfa, à financer par Eximbank Turquie. Le stade de Japoma sera également pourvu de deux terrains d’entraînements avec gradins, d’un gymnase couvert de 2000 places assises, d’une piscine olympique de 8 couloirs avec 1000 places assises, etc.
La construction du stade de Douala-Japoma est le 2ème contrat d’infrastructure d’envergure qui, depuis le début de cette année 2016, échappe à la Chine, pays dont les entreprises réalisent actuellement la quasi-totalité des grands projets en cours au Cameroun. En effet, avant le stade sus-mentionné, le gouvernement camerounais avait révélé, en mars 2016, avoir choisi la société italienne Piccini, pour la construction d’un stade de 60 000 places à Olembé, dans la banlieue de la capitale, toujours pour la CAN 2019. Montant du contrat : 163 milliards de francs Cfa.
Avec ces deux contrats, les entreprises turque et italienne sus-mentionnées sont les grands gagnants du marché des infrastructures de la CAN prévue au Cameroun en février 2019. Reste à pourvoir les contrats pour la réhabilitation des stades de Garoua et de Douala. Sodevi International, un consortium canadien, a déjà manifesté de l’intérêt pour ce dernier projet. Dans le même temps, le Cameroun a déjà reçu des offres de services venant d’entreprises, brésilienne et algérienne, qui lorgnent principalement sur le marché des transports de masse à l’occasion de cette compétition de football.
Avec Investir au cameroun