Jose Carvalho Da Rocha (photo), le ministre angolais des Télécommunications et des Technologies de l’Information, a révélé que le gouvernement a accepté l’offre de Roscosmos, l’agence publique chargée du programme spatial civil russe, de construire son nouveau satellite télécoms baptisé Angosat-2.
Dans un entretien accordé à Jornal de Angola, le ministre qui a reconnu que l’Angosat-1, lancé en décembre 2017, est perdu, a expliqué que le pays va financer la fabrication du nouvel équipement avec le remboursement d’assurance pour le premier satellite d’une valeur de 121 millions de dollars US. La Russie y ajoutera 199 millions de dollars US. La somme globale du nouveau projet s’élève à 320 millions de dollars US.
D’après Jose Carvalho Da Rocha, il faudra moins de 18 mois pour fabriquer l’AngoSat-2, qui aura de meilleures possibilités techniques que le satellite AngoSat-1.
La décision finale sur le statut du satellite devrait d’ailleurs être présentée lors d’une conférence de presse conjointe des hauts fonctionnaires du ministère angolais des Télécommunications et des Technologies de l’Information, et une délégation de Roscosmos, prévue ce 23 avril 2018.
Le satellite de télécommunications AngoSat-1 avait été lancé par une fusée porteuse Zenit-2SB, le 26 décembre 2017, à partir du centre spatial de Baïkonour au Kazakhstan.
Le contact avec le satellite avait été perdu par la suite. Da Costa N’Gangau, un responsable d’Infrasat, la société chargée du volet commercial du satellite, avait indiqué qu’il était encore trop tôt pour considérer l’équipement perdu. Les tentatives de rétablissement du contact avec le satellite s’étaient poursuivies jusqu’en janvier 2018.
En mars dernier, Manuel Homem, le secrétaire d’Etat angolais aux télécommunications et aux technologies de l’information, avait indiqué que l’Angola et la Russie définiraient en avril les procédures d’utilisation d’Angosat-1 avant son entrée en service. Lors de la visite du ministre russe des Affaires étrangères à Luanda, le 5 mars 2018, le sujet avait été au coeur des échanges avec le chef de l’Etat angolais, Joao Lourenço.
Avec agenceecofin