Un continent en manque d’électricité
La population de l’Afrique est passée de 100 millions d’habitants en 1900 à 1 milliard en 2014, dont 75 pour cent ont insuffisamment accès à l’énergie et 25 % en sont totalement exclus. Le continent a aujourd’hui besoin de 60 à 90 milliards de dollars par an pour combler son déficit énergétique si l’on tient compte notamment de l’augmentation annoncée de 2 à 3 milliards d’Africains en 2050. Aussi, passer aux énergies renouvelables peut être la solution.
Aujourd’hui, les ressources renouvelables comme l’énergie géothermique au Kenya et en Éthiopie et l’hydroélectricité en Zambie et dans la République démocratique du Congo constituent environ 25 pour cent de la puissance installée. L’hydroélectricité est actuellement la source d’énergie renouvelable dominante, avec environ 20 pour cent alors que seulement 5 pour cent environ de la production d’électricité proviennent d’autres sources d’énergie renouvelables*.
L’Initiative africaine pour l’énergie renouvelable prévoit de bouleverser cette situation. L’objectif fixé est d’atteindre 300 GW de capacité en énergie renouvelable d’ici 2030, ce qui nécessiterait une augmentation de 680 pour cent du rythme du déploiement actuel*. Cela exigera non seulement l’installation des infrastructures, mais aussi l’élaboration de règlements, des montages de financement, de la technologie et des modèles de développement intelligents.
La présence d’ENGIE en Afrique
ENGIE est déjà présent en Afrique du Sud et au Maroc, deux pays qui, en 2015, ont battu des records d’investissements dans les énergies renouvelables, avec une augmentation de 2 milliards de dollars au Maroc (zéro en 2014) et une hausse de 329 pour cent en Afrique du Sud*.
En Afrique du Sud, un consortium dirigé par ENGIE avec des partenaires sud-africains a signé une convention d’achat d’électricité sur 20 ans avec Eskom, l’électricien national, pour construire le parc solaire de Kathu, dont la mise en service est prévue pour le second semestre de 2018. Cette réalisation devrait assurer le stockage de 4,5 heures d’énergie thermique, surmontant ainsi le caractère intrinsèquement temporel de l’énergie solaire. Le projet créera également 1200 emplois durant la seule phase de construction.
ENGIE a également joué un rôle de premier plan dans la réalisation desnouvelles centrales au Maroc, dont le parc éolien de 301 MW de Tarfaya et la centrale thermique de Safi, soit un investissement de 3 milliards d’euros pour le Groupe. Le premier, joint-venture à parts égales entre ENGIE et Nareva Holding, est le plus grand parc éolien d’Afrique à ce jour, avec 131 éoliennes, chacune d’une capacité de 2,3 MW. La centrale de Safi, dans le même temps, sera la première en Afrique à utiliser la technologie du charbon propre ultra-supercritique lorsqu’elle sera mise en service (si tout se déroule conformément aux prévisions).
L’avenir d’ENGIE en Afrique
ENGIE est convaincu que l’Afrique sera le moteur de la croissance mondiale dans les 40 prochaines années, alimentée par la poussée démographique, l’augmentation des investissements étrangers et l’urbanisation effrénée.
Afin de mieux relever ces défis, ENGIE a créé une unité d’affaires spécialisée uniquement dans le marché africain : des collaborateurs et des partenariats locaux avec des entreprises sur le terrain feront que cet investissement en Afrique sera avant tout un investissement africain. Cette initiative créatrice d’emplois diversifiera l’économie du continent et permettra aux populations rurales d’avoir accès à une énergie abordable et durable.
La combinaison de production centralisée d’électricité mettant l’accent sur les énergies renouvelables et le gaz, les infrastructures gazières et les aides à l’énergie de la part des autorités locales, en particulier dans les zones rurales hors réseau, permettront de maintenir la présence d’ENGIE en Afrique sur la route du succès.
Avec Green Countries