1984, 2000 et… 2016 ? Seize ans après sa deuxième couronne continentale, l’équipe de France sera-t-elle de nouveau sur le toit de l’Europe le 10 juillet prochain ? C’est en tout cas le souhait de tout un pays qui n’attend que ça. D’autant plus que les deux dernières compétitions internationales disputées dans l’Hexagone ont accouché d’un succès tricolore.
«On a l’ambition d’aller le plus loin possible. On veut marcher sur les traces de 1984 (Euro) et 1998 (Mondial)», a indiqué Laurent Koscielny. Et au-delà des chiffres et des statistiques, les hommes de Didier Deschamps feront évidemment partie des favoris de la compétition.
Alors que l’on pouvait s’inquiéter pour eux suite aux nombreux forfaits (Varane, Mathieu, Diarra) et aux polémiques (Benzema), les Bleus ont prouvé pendant leur préparation (deux victoires, six buts inscrits) qu’ils étaient concentrés sur un unique objectif : aller décrocher une troisième couronne européenne.
Bien se lancer face aux Roumains
Mais avant d’y penser, il faut bien démarrer la compétition dès ce soir contre la Roumanie (21h à Saint-Denis) en match d’ouverture. «Ce match n’est pas décisif, mais il conditionne la suite de la compétition», a résumé André-Pierre Gignac.
«C’est le match le plus important et peut-être le plus dur à gérer émotionnellement», a précisé Laurent Koscielny qui pourra s’appuyer sur le soutien de tout le Stade de France. Ce qui devrait permettre au défenseur et à ses coéquipiers de se transcender pour lancer parfaitement leur quête du Graal.
Les trois adversaires des Tricolores