Mercredi 8 juin, François Hollande décrétera l’état de catastrophe naturelle pour les départements touchés par les inondations exceptionnelles de ces derniers jours. Les assureurs, de leur côté, commencent à faire leur compte.
Si les habitants ne risquent pas d’oublier les gigantesques inondations qui frappent le Centre et l’Ile-de-France, les assureurs non plus ne vont pas effacer de si tôt cet épisode pluvieux sans précédent, ou presque. L’Association française de l’assurance (AFA) a sorti sa calculatrice pour évaluer le coût des caprices de la nature.
Gare à la facture
Et la note sera salée : l’AFA estime en effet que le coût des inondations est de 600 millions d’euros. « Il est probable que le coût ne sera pas inférieur à celui des inondations qui avaient touché la France en octobre 2015 avec des dommages de l’ordre de 600 millions d’euros, même si ces deux événements climatiques sont très différents », explique Bernard Spitz, président de l’AFA, à l’AFP.
Un épisode qui se poursuit
Et ce coût pourrait bien encore augmenter. Car les inondations n’ont pas fini de frapper les régions concernées. C’est actuellement toujours le cas à Paris où la crue va continuer à frapper durant une bonne partie du week-end…
avec economiematin