J’aimerais me lancer dans l’élevage des poules pondeuses. Mais j’ai des soucis d’informations à propos du prix de leur aliment en sac, et le prix des poussins d’un jour. Quelle quantité d’aliment dois-je prévoir pour un élevage de 2000 sujets.
Boris T. Bandjoun Cameroun
Cher Boris,
En élevage des poules pondeuses, il existe trois grandes catégories d’aliment qui varient suivant les phases de l’élevage (Phase pré-ponte, phase poulette et phase ponte):
– Aliment démarrage et pré – ponte : 14000 FCFA par sac de 50 kg.
– Aliment poulette : 10000 FCFA par sac de 50 kg.
– Aliment ponte : 13500 FCFA par sac de 50 kg.
Cependant, il faut noter que ces prix sont indicatifs et peuvent varier selon le prix du maïs sur le marché et selon le point de vente.
Sachez aussi qu’une poule pondeuse consomme en moyenne 50 kg d’aliment durant son cycle d’élevage (18 à 20 mois). Pour minimiser vos coûts en alimentation et contrôler la qualité des aliments, nous vous conseillons de formuler vous-même les aliments à partir des matières premières que vous trouverez sur le marché, dans les provenderies.
Pour les poussins d’un jour, rapprochez-vous des fournisseurs ci-après :
• SOCAVB BP : 2102 Douala, téléphone : 33-39-25-44 email: socavb1@yahoo.fr.
• SPC (Société des Provenderies du Cameroun) à Bafoussam, téléphone : 33-44-18-47/ 33-44-11-71/33-44-56-49/33-44-63-70.
• CAM (Complexe Avicole de Mvog-Beti), BP : 13691 Yaoundé, téléphone : 22-31-60-88, Fax : 22-31-87-42.
Peut-on élever porcs et poulets côte à côte ?
Je suis entrain de commencer l’élevage de porcs sur un site où j’avais déjà un poulailler, à 50 mètres plus loin. Je voudrais savoir s’il est gênant de conduire ces différents élevages côte à côte ? Je vous rappelle que j’ai fait ainsi pour des raisons de sécurité contre les voleurs qui rôdent dans le village.
Laurent
Cher Laurent,
Ces deux élevages (porcs et poulets) peuvent bien aller côte à côte (voir figure 1 ci-contre), pourvue que les bâtiments d’élevage soient séparés d’au moins 15 mètres. Au cas où les bâtiments sont face à face (voir figure 2 ci-contre), prévoir au moins 50 mètres.
Il faut surtout savoir que la disposition des bâtiments doit tenir compte du sens de déplacement des vents dominants.
Figure 1 : cas des bâtiments côte à côte
Figure 2 : cas des bâtiments face à face
Peut-on cultiver le concombre après abattage des arbres ?
Nous sommes entrain de défricher une parcelle de six hectares destinés au bananier plantain la première année et au cacaoyer la deuxième année. Il m’a été conseillé de mettre le concombre après l’abattage. Pensez-vous que cela puisse réussir, si non que me conseillez-vous ? Au cas où je cultive le concombre, faut-il mettre les engrais ?
Jean Paul – Bertoua
Cher Paul,
Cette pratique de semer le concombre comme première culture après l’abattage, vous permet de ne pas utiliser les engrais. Nous vous conseillons de mettre uniquement le concombre sur la parcelle ; puis en deuxième année, associez le bananier plantain avec le cacaoyer sur cette parcelle.
La zone de Ntui est-elle favorable à la culture du soja ?
La pomme de terre n’étant pas cultivable à Ntui, comme vous me l’avez fait savoir dans l’une de ma correspondance, que pensez-vous de la culture du soja ? Récemment, j’ai démarré un projet dans cette localité et pour l’instant seuls l’igname et le bananier plantain y sont cultivés. J’aimerais donc diversifier mes spéculations par une autre culture comme le soja, le manioc ou le maïs.
Armand – Yaoundé Cameroun
Cher Armand,
Vous pouvez cultiver le soja dans la zone de Ntui, région du Centre. Cependant nous vous conseillons de commencer avec une petite superficie de l’ordre d’un hectare (10000 m2). Cela vous permettra de vérifier son adaptabilité à votre sol, car il faut savoir qu’une même plante peut produire plus dans le champ du voisin et pas autant dans le votre.
Pour le manioc ou le maïs, ces deux cultures peuvent bien réussir à Ntui.
Avec La voix du paysan