Confirmant une information de “Jeune Afrique” d’octobre 2015, le groupe français de fromages a annoncé que cette usine de poche produit, depuis décembre 2015, 100 000 portions de Vache qui rit par jour.
« Nous cherchons à créer un business model pour attaquer de nouveaux marchés », a annoncé Antoine Fiévet, lors de la publication des résultats annuels de Bel. Le PDG du groupe fromager, cité par le quotidien français Les Échos, a précisé que « outre le coût réduit, l’avantage est de produire localement et donc de diminuer le paiement des droits de douane ». Ce site de production est le premier du groupe au sud du Sahara.
L’usine a été conçue à partir de 14 containers et est démontable très rapidement. Elle fonctionne à partir de lait importé, avec une vingtaine de personnes uniquement.
Le continent est l’une des régions les plus dynamiques pour le groupe, avec 8 % de croissance l’an dernier – contre un repli de 3 % en Europe de l’Ouest, sa principale zone d’activité.
L’information de l’implantation de cette mini-usine avait été révélée en octobre dernier par Jeune Afrique, l’hebdomadaire précisant que le coût de cette usine test se situait dans une fourchette comprise entre 4 millions à 5 millions d’euros.
avec jeune Afrique