A l’Ouest, pour répondre à la demande des partenaires du PIDMA évaluée à près de 35 000 tonnes de maïs, des équipes du projet sensibilisent sur les moyens d’améliorer les rendements.
Considérée comme l’un des greniers agricoles du pays, la région de l’Ouest peut pour autant améliorer certaines de ses performances notamment en ce qui concerne la spéculation maïs. En 2014, les importations de maïs sur le marché national s’élevaient à près de 600 000 tonnes. Ce chiffre alarmant a de quoi inquiéter. 237online.com Cependant, il peut être résorbé par une augmentation de la production dans la zone agrocologique que constitue la région de l’Ouest. Cette augmentation aurait pour effet de faire rentrer de l’argent dans les poches des producteurs et boosterait ainsi l’économie nationale. Le Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) l’a si bien compris. La semaine dernière, l’unité régionale du PIDMA Ouest/Nord-Ouest a sillonné quatre grands bassins de production de maïs que sont les départements des Bamboutos, du Noun, de la Menoua et du Ndé. L’objectif visé à travers les réunions d’information et de sensibilisation
tenues avec les coopératives est de faire passer les producteurs d’une agriculture de subsistance et de faible productivité à une agriculture commerciale durable. Concrètement, il s’agit de faire grimper la production de maïs de 1,5 tonne à l’hectare à 4 tonnes minimum et améliorer la quantité du maïs vendu à hauteur de 15%. Selon le coordonnateur de l’unité régionale Ouest/Nord-Ouest, Frédéric Yongue Simou, « Le déclencheur du Projet, c’est la coopérative. C’est une structure qui a une durée de vie assez longue et qui fait appel à plus de responsabilité ». Face à la demande des agribusiness partenaires du Projet (société Nkam, SOCOCHAIR, SPC et SOCAVB), qui s’élève à 34 500 tonnes, les organisations de producteurs de maïs ont été édifiés sur la nécessité de se constituer en coopératives ainsi que sur les conditions à remplir pour être partenaires du PIDMA. L’autre volet du Projet, ce sont les apports : 10% par la coopérative, 40% par une banque commerciale sous forme de crédit à la coopérative et 50% par le PIDMA. Des facilités sont également octroyées pour améliorer les rendements des producteurs. A l’instar du désenclavement de 1500 km de route et la construction des magasins de stockage. Le PIDMA a été lancé officiellement le 28 juin 2015, pour une durée de cinq ans (2015-2019).
En savoir plus sur http://www.camernews.com/69965-2/#Q2C73gQOjEVKSzYD.99