Répondant à une série de questions, Ousmane Diagana a souligné que parmi les pays francophones, c’est la Côte d’Ivoire qui compte plus de cadres dans le groupe de la Banque mondiale. Cela, dit-il, était dû au désir du premier Président Félix Houphouët-Boigny de former des élites qui seront plus représentatives au plan international.
Partenariat Côte d’Ivoire-Banque mondiale: 3500 milliards FCFA en 50 ans
Dans le partenariat entre la côte d’Ivoire et le groupe de la Banque mondiale, 3500 milliards Fcfa ont été décaissés par l’institution au bénéfice du pays. C’est ce qu’a révélé, le jeudi 25 juin, le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée et le Togo, Ousmane Diagana, dans son mot de clôture, lors de la célébration de cette coopération, au siège de l’institution, à Abidjan-Cocody. Selon lui, ces investissements réalisés dans le pays portent sur 230 projets depuis l’adhésion de la Côte d’Ivoire au groupe.
Répondant à une série de questions, Ousmane Diagana a souligné que parmi les pays francophones, c’est la Côte d’Ivoire qui compte plus de cadres dans le groupe de la Banque mondiale. Cela, dit-il, était dû au désir du premier Président Félix Houphouët-Boigny de former des élites qui seront plus représentatives au plan international.
Concernant le Programme d’ajustement structurel (Pas), Ousmane Diagana a indiqué que c’est la mauvaise gestion des ressources qui a entraîné le pays dans la crise. Et le Pas mis en place n’était rien d’autres que la nécessité de ramener à un équilibre les dépenses et le revenu. « On peut ramener les conséquences du Pas à la situation actuelle de la côte d’Ivoire qui a aujourd’hui une économie résiliente grâce à des réformes mises en places pour rendre l’économie plus performante », a-t-il poursuivi.
Parlant des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui se sont engagés à créer leur banque de développement, Ousmane Diagana a révélé que cela ne constitue ni une contrainte ou une menace pour la banque, mais une opportunité. « La Banque africaine de développement qui a été créée bien avant est aujourd’hui un de nos partenaires. Nous ferons la même chose avec les Brics », a dit le responsable résident de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. En ce qui concerne le partenariat avec la Côte d’Ivoire, il a relevé qu’il est marqué par quatre temps forts: le temps d’une très grande complicité, celui d’une certaine difficulté, le temps d’une évidente volatilité et enfin aujourd’hui le temps de l’efficacité et de la maturité.
Ousmane Diagana a reconnu que le pays a fait de nombreux efforts caractérisés par la robustesse de son économie. « La remontée spectaculaire de la Côte d’Ivoire dans tous les classements internationaux (Doing Business, Cpia…), la rapidité ainsi que la qualité dans l’exécution des projets financés depuis 2010. » Ce, grâce aussi à leur soutien multiforme.