Au Ghana, le gouvernement rassure à propos des appels émis sur Internet via les réseaux Whatsapp, Skype ou encore Viber. « Le gouvernement n’envisage aucune interdiction d’appels sur Internet », a déclaré le ministre de la Communication, Edward Omane Boamah, qui s’exprimait lors de la Journée des télécommunications et de l’information, le 17 mai 2016.
La réaction du gouvernement était attendue alors que les opérateurs de téléphonie du Ghana demandaient que des restrictions soient imposées aux appels sur Internet. Les sociétés MTN, Tigo, Airtel, Expresso et Glo se plaignent des pertes liées à la baisse des appels sur leurs réseaux respectifs alors qu’elles ont payé des licences. MTN Ghana avait même lancé une campagne contre les appels sur Internet.
MTN avait adressé des propositions à l’Autorité nationale des communications (National Communications Authority-NCA). Cet organe avait déclaré qu’il analysait la situation et que la décision à prendre devrait arranger toutes les parties, notamment les opérateurs de téléphonie et les utilisateurs des services Internet d’appels.
Selon les statistiques 2015, le Ghana compte 35 283 957 abonnés téléphoniques tandis que les souscripteurs des données Internet atteignent 18 031 188.
avec agenceecofin