En Ethiopie, l’entreprise étatique Ethiopian Sugar Corp (ESC) envisage de faire appel à un contractant étranger pour le développement de la seconde phase du projet sucrier Tana Beles II, a annoncé son porte-parole, Gashaw Ayehiluhim.
Situé à 576 km d’Addis-Abeba dans la région d’Amhara, celui-ci comprend l’installation de deux usines d’une capacité individuelle de broyage de 12 000 tonnes de canne par jour qui devraient être opérationnelles d’ici 2020.
Cette stratégie intervient après le retrait par le gouvernement, de Metals & Engineering Corp (Metec), conglomérat industriel dirigé par l’armée, pour motifs de « retard et de mauvaise performance », indique Bloomberg.
Plus globalement, il faut noter que cette manoeuvre intervient dans un contexte où le nouveau Premier ministre Abiy Ahmed a affiché sa volonté de réduire le favoritisme envers les forces de sécurité, dans le cadre des attributions de contrats ainsi que de garantir une plus grande inclusion des projets de développement.
Le secteur du sucre est l’une des priorités du gouvernement éthiopien qui ambitionne d’inscrire le pays dans le top 10 des principaux producteurs de la denrée d’ici 2023.
Avec agenceecofin