Portés par une forte demande sur le marché, les prix du café flambent, enregistrant une hausse de 5%. A la New York exchange (le marché de référence des matières premières), le prix du café est passé à 134 cents la livre contre 120 cents, une semaine plus tôt. « Les prix du café ont progressé cette semaine en raison de la forte demande à la New York exchange qui a boosté les ventes locales », a ainsi expliqué Daniel Mbithi, le CEO de la Nairobi coffee exchange (NCE), à Business Daily.
Toutefois, si cette progression est encourageante, elle ne doit pas faire oublier une réalité moins reluisante. Les prix actuels demeurent en-deçà de leur niveau sur les mois précédents, victimes de la faible qualité des noix provenant des producteurs, aussi bien kényans que brésiliens voire vietnamiens. Entre autres facteurs pouvant expliquer ce déficit de qualité figurent, en bonne place, les effets du phénomène climatique El Niño.
Le Kenya, qui exporte près de 95% de sa production de café, souffre d’un marché particulièrement volatile. Quant au Brésil, premier producteur mondial de la matière première, il fournit 33% de la demande mondiale.
avec agenceecofin