Afin de trouver des solutions à la problématique du littoral, cette institution internationale a organisé du 18 au 19 mai, à Grand-Lahou, un atelier qui a regroupé des experts nationaux et internationaux, enseignants-chercheurs, organismes et des délégations venues du Bénin, du Ghana, du Togo, de la Mauritanie.
Érosion côtière: La Banque mondiale au secours de l’État de Côte d’Ivoire
La Banque mondiale s’est engagée aux côtés du gouvernement ivoirien pour freiner l’évolution de l’érosion côtière. En effet, ce phénomène a pris une proportion inquiétante à Grand-Lahou, Grand-Bassam, San Pedro, Assinie et Port-Bouët considérés comme des points chauds.
Afin de trouver des solutions à la problématique du littoral, cette institution internationale a organisé du 18 au 19 mai, à Grand-Lahou, un atelier qui a regroupé des experts nationaux et internationaux, enseignants-chercheurs, organismes et des délégations venues du Bénin, du Ghana, du Togo, de la Mauritanie. Lequel a porté sur le projet régional d’assistance technique de lutte contre l’érosion côtière et d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’ouest.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Allah-Kouadio Rémy, à l’ouverture du séminaire, s’est réjoui du soutien de la Banque mondiale à l’État de Côte d’Ivoire qui s’est déjà inscrit dans l’engagement mondial en faveur de la protection et la gestion de son environnement côtier. Et ce, à la suite de la Conférence des Nations unies pour l’environnement et le développement (Cnued) tenue à Rio de Janeiro, en 1992.
Selon lui, le gouvernement ivoirien dans sa quête de financement des questions liées à la gestion des ressources halieutiques et de l’érosion côtière a, par le biais de son ministère, sollicité l’appui de cette institution bancaire qui lui a répondu favorablement. Ainsi, elle a effectué trois missions dont l’une dans le cadre du Programme régional des pêches en Afrique de l’ouest (Prao) du 9 au 13 mars 2015.
Le ministre a, cependant, déploré les diverses menaces qui planent sur le littoral ivoirien, notamment sur les biotopes, la qualité de l’eau, les ressources aquatiques, etc. alors que celui-ci, long de 566 km, est doté d’une richesse exceptionnelle (faune, flore, zones humides, espèces emblématiques). « Il est urgent de trouver un équilibre dans l’occupation des espaces et l’emploi des ressources. Car, les effets du changement climatique nous rappellent que notre planète est fragile », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, il a loué les actions conjuguées des chercheurs nationaux et de tous les partenaires techniques et financiers, entres autres, l’Uemoa, la Banque mondiale, le Pnud, en Côte d’Ivoire et dans la sous-région visant à apporter des solutions durables à la problématique de l’érosion côtière qui accélère la hausse du niveau marin due au changement climatique.
avec fratmatinfo