Un ou deux sous-marins russes auraient empêché un sous-marin britannique de participer à l’attaque de samedi contre la Syrie réalisée par Washington, Londres et Paris, selon The Times.
Un sous-marin britannique n’a pas pu participer à l’opération militaire contre la Syrie car il a dû manœuvrer face à des sous-marins russes, écrit le quotidien The Times, citant des sources au sein de l’armée.
Un sous-marin de la classe Astute de la Royal Navy armé de missiles de croisière aurait été chassé par au moins un, peut-être deux, sous-marins russes surnommés «le trou noir» par des experts navals occidentaux du fait de leur capacité à rester silencieux en mouvement.
Deux frégates russes et un avion anti-sous-marin auraient également poursuivi le navire britannique, qui par conséquent n’a pas réussi à s’approcher à une distance suffisante pour réaliser des frappes contre la Syrie. Le sous-marin avait essayé depuis plusieurs jours de ne pas se faire repérer, selon le journal.
Il s’agit de sous-marins de la classe Klio (code Otan), partis du port syrien de Tartous. Leurs deux générateurs diesel et leur transmission électrique permettent à ces «trous noirs» d’atteindre une très grande vitesse. Ils sont équipés de torpilles et de missiles de croisière et anti-sous-marins.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont réalisé samedi des frappes de missiles contre des sites gouvernementaux syriens qui seraient prétendument utilisés pour la production d’armes chimiques. La coalition a tiré plus de 100 missiles dont la plupart ont été interceptés par la défense aérienne syrienne. Les forces russes n’ont pas été engagées mais suivaient tous les tirs.
Avec sputnik