Les liens assez étroits des dirigeants français avec certains dirigeants de pays arabes du Golfe ne relèvent pas du secret défense. Ces liens ne cessent de se renforcer au point où le petit Émirat du Qatar parvient sans aucune peine à influer de manière décisive aussi bien en amont qu’en aval du processus de conception et de mise en oeuvre de la politique étrangère de la France ou de sa stratégie au Moyen-Orient et en Afrique.
C’était sans compter la rivalité du puissant royaume d’Arabie Saoudite. La proximité du prince héritier Mohamed Ben Salman et du président français Emmanuel Macron est un cas d’école à étudier.
Loin des relations diplomatiques lointaines qu’entretenait le Roi François Ier avec le Grand Sultan Soliman le Magnifique pour faire face à l’empereur Charles Quint au 16e siècle, les liens qu’entretient Macron avec certains princes Arabes en 2018 sont bien plus prosaïques ou terre à terre. Macron, comme Hollande ou Sarkozy avant lui, est l’obligé du prince d’Arabie et la raison en est bien simple. Certains hommes politiques européens sont à vendre.
D’après des sources fiables, le puissant prince saoudien Mohamed Ben Salman ou MBS a mis Emmanuel Macron à son service pour six milliards de dollars US.
Dans les faits, Macron reprend mot pour mot les positions officielles de la famille régnante du Royaume d’Arabie Saoudite : pas de retrait US de Syrie ; contre-offensive politique pour assurer la continuité du conflit au Levant ; soutien politique, diplomatique et militaire à la coalition arabe menée par Ryad au Yémen ; déstabilisation de certaines régions du Sahel et, cerise sur un gâteau déjà pourri, servir d’alternative en cas de défaillance de Trump dont les positions réelles suscitent l’extrême méfiance de Ryad et des grands financiers de Londres et de Frankfurt.
Pour les Saoudiens, la vie est belle : on peut s’acheter un président français pour trois fois rien !