Les Russes ne parlent pas anglais
Certes, ici l’anglais est beaucoup moins répandu qu’en Europe de l’Ouest, mais les gens dont dépend le confort de votre séjour en Russie – les employés du métro et de l’hôtellerie ou bien les serveurs de cafés et restaurants – maîtrisent suffisamment la langue de Shakespeare. Dans les zoos, aux musées et dans les galeries d’art toutes les informations nécessaires sont par ailleurs traduites vers l’anglais et parfois même le français. Dans les rues, les passants comprendront pour sûr les mots « hôtel » et « bus », car ils ont étudié l’anglais à l’école ou à la fac. Qui plus est, ils feront appel à toutes leurs connaissances pour vous venir en aide, puis, si le vocabulaire leur manque, passeront au langage gestuel.
Toutefois, il vaut mieux installer Google Traduction sur votre smartphone ou tablette avant d’atterrir et vous familiariser un minimum avec l’alphabet russe. Toute une série de mots russes ont des origines étrangères et seront faciles à comprendre. Ainsi, si vous savez que « C » c’est « S », que « П » c’est « P », que « У » c’est « Ou », que « T » c’est « T » comme en français, et que « Л » c’est « L », vous saurez lire et comprendre sans difficulté des mots tels que « СТОП » (Stop) ou « ТУАЛЕТ » (Toilettes).
Des chauffeurs de taxi insolents
Ce qui est sûr, c’est que les chauffeurs de taxi essayeront de faire leur beurre sur votre dos. Il faut donc prendre des précautions. Si vous êtes à l’aéroport, méfiez-vous des chauffeurs qui vous guettent dans la zone d’arrivée et évitez de monter dans les taxis garés devant la sortie. Dirigez-vous plutôt aux comptoirs « Taxi » ou servez-vous des applications Uber, Gette ou Yandex.Taxi. Certains chauffeurs tenteront de vous convaincre qu’ils n’ont pas de monnaie, pour vous faire payer davantage. Dans ce genre de situation, la plupart des Russes insistent pour qu’il se gare devant un commerce pour faire de la monnaie. Mais si vous ne parlez pas le russe, comment pourriez-vous le lui expliquer ? Ayez donc toujours sur vous des billets de 100 roubles. Et encore : vous n’êtes pas obligé de laisser des pourboires, ce n’est point une obligation en Russie.
Je dormirai à la belle étoile car l’hébergement est cher
Pendant la tenue de grands événements, les hôtels et les propriétaires d’appartements ont l’habitude de faire grimper en flèche les prix. Pour éviter, à votre arrivée, de constater que le prix de votre chambre a subitement triplé, faites plusieurs réservations à l’avance. Ainsi, si un hôtel vous porte un tel coup, vous aurez un endroit où vous arrêter. De préférence, optez pour les hôtels figurant sur la liste publiée sur le site officiel de la FIFA. Encore une option : examinez les offres dans les villes voisines. Certes, la route pourra vous prendre une ou deux heures, mais les prix y seront beaucoup plus abordables. Ainsi, à Arzamas, ville située à deux heures de Saransk, une chambre d’hôtel pour deux personnes vous coûtera entre 1 000 et 2 000 roubles par jour (12-24 euros, environ).
Ce qu’il ne faut par contre pas faire c’est chercher un appartement sur place et accepter les offres faites par un inconnu, même si ce dernier est une vieille dame qui parait inoffensive.
Ma sécurité
Assurer la sécurité est l’un des principaux engagements pris par les pays hôtes de la Coupe du Monde et la Russie déploiera tous ses efforts dans ce sens. Même pendant la tenue de simples matchs amicaux, vous verrez une rangée de policiers s’aligner le long du chemin menant de la sortie du métro au stade.
Les endroits touristiques sont en général très sûrs. Cependant, personne ne saura vous garantir l’absence de pickpockets ou prévenir des affrontements avec des fans – là tout dépend de vous. Il vaut mieux ne pas céder aux provocations et éviter un certain type de gaillards (pour en savoir plus, lisez notre guide ultime des fans de foot russes). Essayez juste d’être prudent, n’engagez pas de discussion avec des personnes douteuses et évitez d’aller vous promener en périphérie. On vous conseille en outre de prendre connaissance des sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder avec les Russes.
Les Russes sont communistes et hostiles envers tous ceux qui ne le sont pas
Les Russes ne sont plus communistes depuis bien longtemps. Ils aiment aller au Starbucks, voir des clips sur YouTube, passer leurs vacances dans d’autres pays et discuter avec les étrangers. Il est fort probable qu’ils chercheront même à vous apprendre comment boire de la vodka, insulter en russe ou à vous expliquer ce que c’est que le borchtch ou les pelmenis.
Même s’ils portent un t-shirt avec le sigle « СССР » (URSS) ceci ne veut rien dire. Ce n’est point un signe de leur dévouement aux idées du communisme, mais plutôt une sorte de kitsch. D’ailleurs, vous aussi vous pouvez porter des vêtements avec le marteau et la faucille – ceci ne posera aucun problème.
Des chauffards sans foi ni loi
Il suffit de voir une seule fois une compilation de vidéos de caméras embarquées pour conclure que tous les Russes se mettant au volant sont soit cinglés, soit immortels. Et maintenant, essayez de nous croire sur parole : ce n’est pas vrai. C’est simplement que l’on enregistre absolument tout ce qui se passe sur les routes et, en conséquence, les situations les plus incroyables n’échappent pas aux caméras.
Vous pouvez donc opter pour les services d’autopartage et chercher des compagnons de voyage par le biais des services BeepCar ou BlaBlaCar si vous maitrisez ou moins un peu le russe.
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