Il y a tout juste 4 an, le 18 mai 2012, Facebook faisait une entrée en Bourse catastrophique marquée par un bug de cotation et les doutes des investisseurs sur la pérennité du réseau social. Quatre ans plus tard, Facebook est devenu très rentable (1,5 milliard de dollars au seul 1er trimestre 2016) et ses membres ont doublé (1,6 milliard d’utilisateurs mensuels), comme son cours de Bourse. Et c’est loin d’être fini car le réseau dispose d’un vivier de nouveaux revenus. De quoi menacer Google.
Ce mois d’avril, Facebook France a inauguré son nouveau siège parisien dans un immeuble flambant neuf baptisé #cloud.paris, près de la Bourse. Cinq fois plus grand que le précédent !
Avec 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires, Facebook fait certes encore un peu junior comparé au grand frère Google, qui revendique 60 milliards de recettes. Mais, depuis 2013, le premier progresse en moyenne de 50% quand le second ne croît plus que de 20%.
Décidé à combler son retard, Facebook attaque son rival sur tous les fronts : la vidéo, où son trafic s’approche de celui de YouTube ; la réalité virtuelle, où ses casques affrontent celui de Google ; le monde de l’entreprise, où sa version pro rend Gmail ringard ; l’accès au Web dans le tiers-monde, où les satellites de l’un croisent les ballons dirigeables de l’autre. Zuckerberg compte même déloger Google de sa domination dans les moteurs de recherche. Entre ces deux-là, la guerre ne fait que commencer.
avec capital