Un train de désserte de la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail) transportant du carburant a déraillé, tôt mercredi, à Abidjan sans faire de dégâts humains
‘’C’est un train de désserte qui a déraillé au petit matin de 7 wagons dont un seul est touché. Il n’y a pas eu de dégâts humains. Les dégâts matériels c’est surtout au niveau de la voie sur une centaine de mètres qui pourra être réparée rapidement dans la journée pour remettre la circulation ferroviaire en route” , la Directrice de la communication et des relations extérieures de la Sitarail, Mariam Diallo.
Selon elle, ‘’c’est l’enquête en cours qui va déterminer la cause” de cet accident. ‘’Le plus important c’est qu’il n’y a pas eu de dégâts humains. Comme c’était un train de produits pétroliers, toute de suite, il y a eu un cordon de sécurité qui a été mis en place. Il y a les pompiers de la GESTOCI qui sont arrivés et ceux de la ville d’Abidjan également de même que le pool incendie de Bolloré”, a-t-elle ajouté.
Mme Diallo a, également, annoncé que ‘’le marché de volaille et les alentours ont été fermés”. La police spéciale de la Sitarail de même que d’autres éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), du Commandant du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) ont été déployés sur les lieux.
‘’On ne déplore aucune perte en vie humaine”, a insisté Mme Diallo, rassurant qu’on ‘’va remettre la voie en état” au niveau de la centaine de mètres touchée. Le produit pétrolier qui était dans le wagon touché a été transvasé dans un autre wagon.
Par ailleurs, la Directrice de la communication et des relations extérieures de la Sitarail, Mariam Diallo a dénoncé ‘’l’occupation anarchique” des emprises de l’entreprise. ‘’Cette voie est encombrée inutilement. Il faut que les autorités nous aident à dégager ce monde”, a-t-elle plaidé, rappelant que ‘’ça fait 20 ans qu’on se bat pour ça”.
Pour elle, l’installation des gens à moins d’un mètre de la voie ferroviaire constitue un danger. ‘’On a des problèmes avec ces occupations anarchiques de nos emprises ferroviaires. Il est temps qu’on se penche sérieusement sur ce problème. La circulation ferroviaire est constamment menacée dans certains endroits, de Vridi jusqu’à Anyama et même au-delà”, par des commerçants, des artisans et des garagistes, a conclu Mme Diallo.