Orange doit prochainement y ouvrir un “data center” et de nombreuses autres sociétés y sont attendues. Pourquoi pareille affluence dans la zone franche située à 40 kilomètres d’Abidjan ? Réponse dans l’émission “Réussite”, co-produite par le Groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse.
« L’idée est de faire la démonstration que l’Ivoirien ne va pas que planter du café et du cacao, il sait faire autre chose ». Dixit Philippe Pango, le directeur général de Vitib SA (Village international pour les technologies de l’information et la biotechnologie), la société autonome en charge de la promotion et de l’exploitation de la zone franche située à Grand-Bassam, à 40 km d’Abidjan.
Prévu par une loi de 2004, à partir d’une idée de l’ancien président Gbagbo et de Vincent Gadou Kragbé, son conseiller spécial en charge des TIC, le terrain accueille désormais 60 hectares de bureaux, de complexes sportifs et des hôtels. Ces derniers sont désormais reliés à Abidjan par une brettelle d’autoroute flambant neuve, et un câble sous-marin permet le raccordement du parc à l’Internet haut débit.
Orange doit y installer un centre de stockage de données et rejoindre les sociétés qui s’y sont déjà domiciliées, à l’instar de l’ivoirien Prestige Télécom, actif dans l’informatique. D’autres sont attendues au point qu’une nouvelle parcelle de 180 hectares est en cours de réhabilitation.
Pourquoi pareille affluence ? Une fiscalité des plus avantageuses qui promet un abattement total d’impôts, de TVA et de frais de douane pour les premières années d’exploitation, en échange du reversement de 2,5% du chiffre d’affaires annuel à Vitib SA.
Côte d’Ivoire : le parc technologique Mahatma… par Jeuneafriquetv
Avec Jeune Afrique.