La candidature du marocain Banque populaire pour la reprise des parts de BNP Paribas (47 %) dans le capital de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) a été présentée au conseil d’administration de l’établissement le 27 avril.
Il a trois mois pour délivrer un avis définitif. Mais, selon de bonnes sources, la situation serait mal engagée pour le groupe marocain, malgré les liens deMohammed VI avec les autorités du pays d’Afrique centrale. L’État, qui contrôle (avec les privés gabonais) la majorité du capital, ne semble pas vouloir accroître davantage le poids des banques du royaume et ne souhaite pas le départ de la compagnie française, qui pourrait être interprété négativement en période préélectorale.
Plusieurs possibilités auraient toutefois été évoquées : une montée de BNP Paribas au capital (ce que le groupe demande depuis des années) ; une reprise (temporaire) des parts par le fonds souverain ; le choix d’un repreneur français. Mais une source haut placée à Société générale interrogée par Jeune Afrique a totalement évacué cette dernière possibilité…
Avec Jeune Afrique