Le footballeur international camerounais Patrick Ekeng, 26 ans, décédé en plein match en Roumanie le 6 mai, sept minutes après son entrée en jeu pour le Dinamo Bucarest, a été inhumé dimanche à Yaoundé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Plusieurs centaines de personnes, dont le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mpatt, se sont retrouvées au domicile de la famille du joueur, à Yaoundé, pour lui rendre un dernier hommage, certains saluant un « génie ».
« Personne ne pouvait ôter la vie de mon fils, si ce n’est Dieu qui l’a créé. Dieu m’a prêté Patrick, il me l’a repris », a réagi la mère du défunt, Céline Ekeng. « Je suis fière de l’avoir eu comme fils. »
Patrick Ekeng est mort peu après avoir été victime d’un malaise cardiaque lors d’un match comptant pour le Championnat de première division roumain.
Le matin de son décès, il avait dit accuser « une petite fatigue » mais était déterminé à disputer la rencontre, a témoigné dimanche un de ses proches, prénommé Yannick. Celui-ci a affirmé avoir eu plusieurs conversations dans la journée du 6 mai avec Patrick Ekeng, qui laisse une veuve et un enfant.
La dépouille du footballeur était arrivée à Yaoundé samedi soir. Dans la nuit de samedi à dimanche, une veillée funèbre a été organisée au palais des sports, à laquelle ont assisté plusieurs centaines de personnes.
Avec Jeune Afrique