Les pellicules – c’est-à-dire la perte de couches superficielles du cuir chevelu – est une pathologie extrêmement fréquente, puisqu’elle toucherait un individu sur deux ! Longtemps, les dermatologues se sont rangés à l’idée selon laquelle ces pellicules étaient intimement liées au développement de levures (en particulier les Malassezia). Toutefois, des travaux français publiés en 2013 avaient suggéré que certaines populations bactériennes – ou plutôt un déséquilibre dans leur nombre respectif – pourraient avoir leur rôle à jouer dans le problème.
Cette piste a également été explorée par des chercheurs chinois, qui ont publié leurs résultats mi-mai 2016 dans la revue Nature Scientific Reports.
Les auteurs ont analysé en détail les crânes et pellicules d’une soixantaine de volontaires, en prenant en compte différents paramètres (quantité de sébum, âge, sexe, régions du cuir chevelu considérées…). Selon eux, deux familles de bactéries joueraient un rôle central dans l’affaire.
Chez les personnes sans pellicules, la compétition entre les Propionibacterium et lesStaphylococcus pour la suprématie du territoire se traduit par un statu quo. Mais chez la plupart des personnes qui ont des pellicules, les chercheurs ont identifié une surreprésentation de l’une ou l’autre des familles (essentiellement les Staphylococcus).
Dans cette expérience, les volumes importants de pellicules étaient moins liés à la présence des levures Malassezia qu’à cette compétition bactérienne.
Selon les auteurs, une piste de traitement (…) Lire la suite sur Francetv info