Innocent Ondoa Nkou a démissionné de son poste du directeur général adjoint. D’autres sources indiquent qu’il a été limogé suite à l’affaire des milliards en fumée qui continuent de secouer l’institution.
L’information circule depuis le 4 mai 2016. Une source confidentielle interne révèle à La Nouvelle Expression que l’information est contenue dans une note adressée à l’ensemble du personnel, signé par le Directeur général, Alain Ripert, que n’a pas voulu ébruiter la nouvelle du départ de l’ancien n° 2 soupçonné d’être impliqué dans l’affaire de fraude massive qui a continue d’alimenter les conversations au sein de la Bicec. Selon les informations, le directeur général a reconnu que le mauvais vent souffle depuis le mois de janvier au sein de sa structure, d’où un appel bien visible dans cette correspondance qui circule sous cape. « Après un début d’année marqué par une fraude conséquente, nous devons maintenant tourner la page et porter très haut les couleurs de la Bicec. Nous devons réfléchir notre plan stratégique pour accentuer nos efforts vers une qualité de service, point central de la préoccupation de nos clients. De même, nous devons rassurer nos clients et actionnaires par un retour à une tendance favorable de notre rentabilité », propos tenus, selon nos sources par Alain Ripert dont on dit être visiblement touché par cette rocambolesque affaire de gros sous (près de 50 milliards Fcfa sans traces du moins pour l’instant) qu’il a dénoncée à son arrivée en 2015.
Sa majesté Ondoa Nkou, dont on soupçonne être lié au principal mis en cause, l’ancien Directeur de la comptabilité et de la trésorerie de l’institution bancaire, Samuel Ngando Mbongué toujours en cavale, et qui n’est pas encore sorti de l’auberge, a été remplacé par dame Isabelle Kondo, proposée par Jean Baptiste Bokam, au Conseil d’administration tenue le 21 avril 2016. Elle va conserver la direction du marché des institutions et assurer l’animation des marchés de la Région Centre-Sud-Est.
Il faut bien le préciser, le feuilleton de la Banque internationale pour le commerce, l’épargne et le crédit du Cameroun (Bicec) n’a pas encore déterminé le rôle de différents acteurs.
Avec actucameroun