Citant une étude du centre ivoirien pour la recherche économique et sociale (Cires), le ministre Sidi Touré a indiqué que seulement 17,8% des jeunes diplômés, âgés de 21 à 35 ans sont intéressés par l’entrepreneuriat, à la fin de leur formation.
“Entreprendre à zéro franc” : 400 jeunes en formation à la BAD
La Fondation africaine pour l’entrepreneuriat et le développement économique (Fafede), en partenariat avec la Banque mondiale veut initier à l’entrepreneuriat 400 jeunes, à travers un nouveaux concept « entreprendre à zéro francs ».Ce thème consacré à un séminaire de trois jours et qui est une réponse à l’accès au financement des entreprises a été rythmé par des interventions du ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme Anzoumana Moutayé, le ministre de la Promotion de la jeunesse de l’emploi des jeunes et du service civique Sidi Touré, le représentant du président de la Banque africaine de développement (Bad), les présidents de la Chambre de Commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-CI) Nicholas Djibo, de la Fédération des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (Fipme) Dr Boguifo, le président du Fafed, Dr Samuel Mathey.
Citant une étude du centre ivoirien pour la recherche économique et sociale (Cires), le ministre Sidi Touré a indiqué que seulement 17,8% des jeunes diplômés, âgés de 21 à 35 ans sont intéressés par l’entrepreneuriat, à la fin de leur formation.
Parce que le secteur moderne qui ne représente que 8% du total des emplois, n’arrive pas absorber le nombre croissant de jeune qui arrivent sur le marché du travail, Sidi Touré s’est accordée avec “les actions menées par l’Etat dans l’amélioration des jeunes, le développement de mesures de subventions à l’emploi des jeunes dans le secteur privé et la promotion de l’entrepreneuriat”. Pour lui, l’entrepreneuriat est source de richesse création de valeur ajoutée pour la société. C’est pour cela il dit soutenir le programme de formation « entreprendre à zéro franc ». Qui, à son sens, « revêt une importance capitale pour son département ».
Pour être parmi les 400 sélectionnés pour cette formation de trois jours, 1750 jeunes avaient postulé, sur la base de 21% de genre féminin et 79% de genre masculin. Dont, 19% de salariés, 29% d’entrepreneurs et 48% sans emplois, selon Désiré Assipo directeur général du Fafed. Il note la prise en compte de trois niveaux pour la qualification : le niveau 1 (Primaire au secondaire) constituant 6%, le niveau 2 (Bac au Bac+3) 53% et le niveau 3 (Maitrise et plus) 41%. M. Assipo Désiré soutient que ce programme de formation a pour objectif la sensibilisation des participants à l’entrepreneuriat, changement de mentalité des aspirants à l’entrepreneuriat, enseigner les technique d’entreprendre à zéro franc, renforcer la capacité des candidats sur l’éléboration de plan d’affaires etc.
Parlant au nom du président de la Bad kinwumi Adesina, Stefan Nalletamby, par ailleurs vice-président de cette institution a affirmé le caractère exceptionnel de l’engagement des autorités politiques de la Côte d’Ivoire montre que la question sur l’entrepreneuriat capital. « La Bad se fera un grand plaisir quand il ya une volonté politique de ce niveau. Et notre présence à Abidjan est donc un facteur qui facilite la proximité physique, Nous avons déjà apporté plus 500 milliards Fcfa de financement pour les jeunes entrepreneurs dans ce secteur. Nous continuerons aujourd’hui avec cette formation qui est très importante ». Il a rassuré que la banque panafricaine sera aux côté des jeunes pour qu’ils aient un financement.
Avec fratmat