Par décret pris en Conseil des ministres fin mars, le Burkina Faso a instauré une taxe à l’export de FCFA 35 le kilo de noix de cajou brute. Son montant a été décidé après négociation entre l’Etat et les commerçants avec pour objectif de soutenir le développement de la filière par les acteurs directs et notamment par la croissance de la transformation locale, rapporte n’kalô dans son bulletin hebdomadaire d’information : 80% de ce montant sera versé à l’interprofession de la filière et 20% iront dans les caisses de l’Etat.
Quant à la Côte d’Ivoire, le spécialiste attire l’attention sur les nombreux braquages de commerçants ces dernières semaines, notamment dans le Centre du pays. “Plus de FCFA 500 millions auraient été braqués depuis la début de la campagne d’après les informations recueillies par la Fédération des acheteurs (Fenaca CI) et cette situation pousse beaucoup de personnes à réduire leurs préfinancements et leurs achats“, précise n’kalô.
Sur le marché international de l’anacarde, les transformateurs et importateurs asiatiques, semblent satisfaits de la baisse des prix de la noix brute en Afrique de l’Ouest et les volumes de vente de noix brute comme d’amande ont un peu augmenté. Rappelons que début mars, le Vietnam avait fortement réduit ses achats de noix africaines car jugées trop chères (lire nos informations).
Avec commodafrica